Crise politique en Italie : les tractations se poursuivent

Matteo Renzi
Matteo Renzi Tous droits réservés Andreas Solaro/AFP
Par Euronews avec AFP
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Les tractations se poursuivent en Italie en vue de former un nouveau gouvernement suite à la démission du Premier ministre Giuseppe Conte qui n'avait plus de majorité parlementaire.

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Les tractations se poursuivent en Italie en vue de former un nouveau gouvernement suite à la démission du Premier ministre Giuseppe Conte qui n'avait plus de majorité parlementaire.

Matteo Renzi, au cœur du bras de fer

A l'origine de cette crise politique, le parti "Italia Viva" (IV), mené par Matteo Renzi, qui a claqué la porte de la coalition formée avec le Parti démocrate (PD) et le Mouvement 5 étoiles (M5S) après des semaines de tensions autour de la gestion de la crise sanitaire et économique.

Au cœur de ce bras de fer, Matteo Renzi se dit prêt à discuter : "Comme cette crise n'est pas due à des conflits personnels, mais qu'elle est née de la nécessité de donner des réponses à nos concitoyens, nous sommes prêts à jouer un rôle sur un document écrit qui clarifiera les rôles de chacun et avec quel agenda."

Autre déclaration, celle de Nicola Zingaretti, secrétaire du Parti démocrate : "Nous demandons que cette tâche, cet objectif de construire un programme politique de fin de législature soit en accord avec la volonté des citoyens italiens de se dresser et d'envisager l'avenir avec espoir et confiance."

Une crise dans la crise

Au final, le futur gouvernement italien pourrait être formé des mêmes partis politiques que le précédent.

Dans les rues de Rome, certains se seraient toutefois bien passés de cette nouvelle crise politique dans un contexte déjà particulièrement difficile : "Il y a eu une perte de temps sur certaines décisions mais je pense que Renzi a forcé la main, à mon avis un peu trop, souligne ce Romain. Je pense que ce n'était pas le bon moment pour claquer la porte de la coalition. Et maintenant, nous allons voir ce qu'il va se passer."

Le nouveau gouvernement pourrait être formé d'ici mardi, avec évidemment comme objectif premier d'enrayer une pandémie qui a fait plus de 87 000 morts et plongé l'Italie dans une profonde récession.

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