Attaques chimiques en Syrie : dépôt d'une plainte à Paris pour crime contre l'humanité

Archives - un couple se recueille devant les dépouilles de victimes d'une attaque chimique présumée perpétrée le 21/08/2013 dans la Ghouta orientale (Syrie)
Archives - un couple se recueille devant les dépouilles de victimes d'une attaque chimique présumée perpétrée le 21/08/2013 dans la Ghouta orientale (Syrie) Tous droits réservés AMMAR AL-ARBINI/AFP
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Par Olivier Peguy avec AFP, AP
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Une plainte pour crime de guerre et crime contre l'humanité a été déposée à Paris par trois ONG de défense des Droits de l'homme. Elle concerne les attaques chimiques perpétrées en Syrie en août 2013.

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Une plainte pour crime de guerre et crime contre l'humanité a été déposée à Paris par trois ONG de défense des Droits de l'Homme. Elle concerne les attaques chimiques perpétrées en Syrie en août 2013.

C'était le 21 août 2013 dans la région syrienne de la Ghouta orientale, dans les environs de Damas. Des civils avaient péri dans une attaque chimique. Des crimes renouvelés à plusieurs reprises en dépit de l'indignation soulevée par les images.

Jusque-là, aucune poursuite n'a visé les auteurs ou les commanditaires. Mais les choses pourraient changer.

Depuis ce lundi, une plainte pour crime de guerre et crime contre l'humanité a été déposée à Paris par trois ONG de défense des Droits de l'Homme.

La responsabilité de Bachar al-Assad

Mazen Darwish est le président du Centre syrien pour les médias et la liberté d'expression (SCM), basée à Paris, une des associations à l'origine de la plainte.

« Nous n'avons aucun doute quant à la responsabilité directe et personnelle de Bachar al-Assad, affirme-t-il. Nous savons bien que les tribunaux locaux n'ont pas les compétences pour juger les chefs d'État étrangers. On est bien conscient qu'il bénéficie aujourd'hui de l'immunité grâce à son mandat. Mais cela ne va pas durer éternellement. »

Cette plainte vise aussi à interpeller les pays occidentaux. A l'époque, rappelle ce militant des droits de l'Homme, ils ont été prompts à condamner ces attaques chimiques. Mais cela n'a pas été suivi d'effets.

« Si nous acceptons l'impunité pour ce qui s'est passé en Syrie, conclut Mazen Darwish, alors, cela donnera comme un feu vert à d'autres criminels pour commettre à leur tour d'autres attaques chimiques. »

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