Covid-19 : entre déconfinement et restrictions en Europe

Covid-19 : entre déconfinement et restrictions en Europe
Tous droits réservés Kirsty Wigglesworth/AP
Par euronews avec AFP
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Un grand bol d'air pour les Britanniques après trois mois de confinement strict, des Italiens de nouveau confinés et des hôpitaux français au bord de l'asphyxie : la pandémie de Covid-19 continue sa progression en Europe.

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Un lundi au soleil pour les Britanniques. Un grand bol d'air après trois mois de confinement strict à la maison, les familles et les amis peuvent se retrouver à l'extérieur mais pas plus de six personnes. Un peu de liberté retrouvée après une chute spectaculaire des contaminations. Il est néanmoins conseillé de continuer à travailler à domicile et d'éviter les transports en commun.

Les sports en extérieur sont de nouveau autorisés et pour les nageurs, c'est l'heure des retrouvailles avec le grand bain : "Vous êtes dehors, vous faites de l'exercice, c'est tellement bon pour votre santé mentale, et ça m'a terriblement manqué. C'est formidable cette reprise" explique une nageuse britannique.

Le Premier ministre Boris Johnson appelle cependant à la prudence. Il est selon lui inévitable que la vague qui s'abat en Europe frappe aussi le Royaume-Uni.

Le reste de l'Europe durcit les mesures sanitaires

Avec 106 000 morts, l**'Italie**, elle, prend le chemin inverse. Reconfinement dans 11 des 20 régions et provinces soit 40 millions de personnes concernées. Dans ces zones dites rouges, les établissements scolaires, les bars et les restaurant sont fermés. L'autre partie du pays reste en confinement partiel.

En France, l'épidémie flambe : près de 5 000 malades du Covid-19 étaient en réanimation lundi et les admissions à l'hôpital ne cessent de progresser à tel point que les médecins hospitaliers craignent de devoir trier les patients faute de place pour les accueillir.

Mais l'heure n'est pas au reconfinement dit l'exécutif, même si certains professionnels de santé réclament la fermeture totale des écoles et des enseignants refusent de se rendre en classe de peur d'être infectés : "On a assisté à une explosion du nombre de contaminations chez nos collègues et chez les élèves. Ça atteignait des taux qui ne cessaient d’augmenter donc depuis mardi dernier nous avons décidé de faire jouer notre droit de retrait parce qu'on avait une grosse inquiétude à travailler dans ces conditions-là**"** explique Eric Finot professeur d'histoire-géographie.

En Hongrie, la situation s'aggrave, les restrictions sont prolongées jusqu'au 8 avril. Le couvre-feu est maintenu ; les écoles restent fermées comme les établissement dits non essentiels. Le gouvernement mise sur la vaccination : les vaccins chinois Sinopharm et russe Spoutnik V sont déjà administrés alors qu'ils ne sont pas encore utilisés dans les autres pays de l'Union européenne.

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