Le mois d'avril s'annonce aussi particulièrement meurtrier car la vague épidémique continue de grossir et les services de réanimation sont saturés.
Le Brésil a vécu un mois de mars particulièrement tragique avec plus de 66 000 morts du coronavirus soit deux fois plus que le précédent record établi en juillet.
Une épidémie toujours galopante
Et le mois d'avril s'annonce également particulièrement meurtrier car la vague épidémique continue de grossir et les services de réanimation sont saturés :
Cette infirmière adresse un message aux Brésiliens : "Nous perdons beaucoup de personnes en ce moment. Donc s'il vous plaît, faites attention. Vous ne voulez pas perdre un proche ? C'est très douloureux. Récemment, une famille entière a été décimée par le virus : père, mère, grand-père, grand-mère, tous issus de la même famille. C'est très triste."
Avec un total de 321 000 morts depuis le début de la pandémie, le Brésil est le deuxième pays le plus touché au monde. Une hécatombe que des médecins attribuent au non respect des gestes barrières et à l'absence d'une politique nationale de lutte contre le Covid-19. Pour freiner le virus, certains États ont mis en place des mesures de restriction de l'activité que dénoncent ces manifestants :
"On ne veut pas du confinement. J'ai besoin de travailler, j'ai besoin de manger. Je veux gagner de l'argent."
Une vaccination trop lente
Autre problématique pour le Brésil : la lenteur de la vaccination. Seulement 2 % de la population a reçu deux doses de vaccin. Pour accélérer la cadence, les autorités ont autorisé cette semaine un quatrième vaccin, celui de Johnson&Johnson. Mais les livraisons ne sont pas attendues avant le mois d'août.