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Il y a 50 ans, 343 femmes brisaient le tabou de l'avortement

Simone Iff,  militante française du droit à l'avortement, une des initiatrices du "Manifeste des 343" - photo d'archives
Simone Iff, militante française du droit à l'avortement, une des initiatrices du "Manifeste des 343" - photo d'archives Tous droits réservés  CHARLES PLATIAU/AFP
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Par Olivier Peguy avec AFP, AP
Publié le Mis à jour
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Le 5 avril 1971 paraissait le "manifeste des 343" : un texte historique qui allait faire changer les mentalités (et la loi) sur l'avortement.

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Le 5 avril 1971 paraissait le "manifeste des 343" : un texte historique qui allait faire changer les mentalités (et la loi) sur l'avortement.

C'était il y a 50 ans exactement : 343 femmes, célèbres ou anonymes signaient un texte en faveur de l'avortement. Le document était publié dans Le Nouvel Observateur. Parmi les signataires : Simone de Beauvoir, Marguerite Duras, Gisèle Halimi, Catherine Deneuve, Agnès Varda ou encore Claudine Monteil.

En 2014, l'écrivaine s'était confié sur cet engagement : « Le mot avortement était le mot le plus tabou de la langue française à l'époque, on ne le prononçait pas ! Et nous avons obtenu par la publication de ce manifeste, qu'en 24 heures, le mot avortement_, qui était caché, chuchoté parce qu'il faisait peur, devenait enfin un vrai sujet de société._ »

Le sujet de société s'est enraciné dans la loi, notamment grâce à Simone Veil. Ministre de la Santé dans les années 1970, c'est elle qui a fait adopter la loi dépénalisant le recours à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), un texte voté en 1974.

Aujourd'hui, 50 ans après la parution du manifeste, 343 femmes ont à nouveau fait paraître un texte sur l'avortement, dans les colonnes du Journal du Dimanche. Célèbres ou anonymes, elles réclament un allongement des délais légaux d'accès à l'IVG.

Actuellement, la loi interdit l'avortement au delà de la douzième semaine de grossesse, sauf dans les cas de viols ou en cas d'indication médicale.

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