Nouvelle-Calédonie : les indépendantistes demandent un troisième référendum

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La Nouvelle-Calédonie s’achemine vers un troisième et dernier référendum sur son indépendance conformément à l'accord de Nouméa qui organise depuis 1998 la décolonisation progressive de l’archipel du Pacifique.

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La Nouvelle-Calédonie s’achemine vers un troisième et dernier référendum sur son indépendance conformément à l'accord de Nouméa qui organise depuis 1998 la décolonisation progressive de l’archipel du Pacifique.

Les indépendantistes du FLNKS ont appelé de leur vœux la tenue de ce scrutin qui prévoit de poser aux électeurs la même question que lors des référendum de novembre 2018 et octobre 2020 : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ?".

Le gouvernement français a indiqué jeudi avoir pris acte de cette demande et s’engage à ce que les préparatifs commencent prochainement. Il dispose désormais d'un délai de 18 mois pour organiser la consultation. L ’UNI et l’UC, les deux groupes du FLNKS au Congrès ont trouvé un consensus pour qu’il y ait lieu en septembre 2022.

"Echanges et travail"

Reste désormais à favoriser le dialogue entre tous les partis. Jean Castex, le Premier ministre, a invité les dirigeants calédoniens à Paris du 25 mai au 3 juin prochains "pour une session d'échanges et de travail". Objectif : préparer l'après Accord de Nouméa.

La situation politique est tendue dans l’archipel. Depuis le 17 février, les membres du gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie tentent en vain d'élire un président en raison de dissensions entre indépendantistes, majoritaire au sein de l'exécutif pour la première fois depuis le début de l'accord de Nouméa.

La Nouvelle-Calédonie bénéficie aujourd'hui d'une large autonomie, mais des compétences clés comme la défense, la sécurité, la justice et la monnaie demeurent entre les mains de Paris.

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