Premier pas vers une sortie de crise en Géorgie

Premier pas vers une sortie de crise en Géorgie
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Par euronews
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L'opposition géorgienne et le pouvoir ont trouvé un accord pour sortir de la crise politique qui secoue le pays depuis les législatives d'octobre, sous le parrainage de l'UE.

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L'opposition géorgienne et le pouvoir ont trouvé un accord pour sortir de la crise politique qui secoue le pays depuis les législatives d'octobre, sous le parrainage de l'UE. La signature a eu lieu lundi au palais présidentiel géorgien à Tbilissi.

Le pouvoir et l'opposition ont tourné une page de la crise qui polarise la Géorgie depuis des mois, au rythme des manifestations des arrestations et des boycotts. Plusieurs groupes d'opposition ont accepté de parapher le texte aux cotés de la formation Rêve géorgien au pouvoir, accusée d'avoir truqué les dernières élections.

L'accord a été trouvé grâce au parrainage de l'Union européenne. Charles Michel, qui s'était rendu sur place pour offrir sa médiation, a supervisé de Bruxelles la cérémonie, qui était retransmise en direct à la télévision géorgienne.

La principale force d'opposition absente

"Cet accord n'est pas la ligne d'arrivée. Cet accord est le point de départ. Un point de départ pour votre travail en faveur de la consolidation de la démocratie géorgienne et pour emmener la Géorgie vers un avenir euro-atlantique", a déclaré Charles Michel en visio-conférence.

Salome Zurabishvili, la présidente du pays, "la Géorgie a fait un grand pas en avant vers la dépolarisation, mais nous devons faire le deuxième pas ensemble. La signature de cet accord devrait permettre à la Géorgie de se frayer un nouveau chemin vers l'intégration euro-atlantique".

Le texte qui prévoit notamment une réforme de la commission électorale centrale et du système judiciaire. Les partis d'opposition signataires ont accepté d'entrer au Parlement, qu'ils boycottaient depuis la tenue des dernières élections.

L'accord implique aussi la libération de l'opposant Nika Melia, qui dénonçait des fraudes lors des législatives d’octobre et dont l'arrestation a mis le feu au poudre. Mais son parti, le Mouvement national uni, principale force d'opposition, précise qu'il ne signera qu'après sa sortie de prison.

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