Libération de prisonniers : Londres et Washington nient tout accord avec Téhéran

Images télévision iranienne IRINN, mai 2021
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Par euronews
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La Grande-Bretagne et les États-Unis démentent les annonces de la télévision iranienne, à savoir que des accords portant sur la libération de prisonniers, notamment Nazanin Zaghari-Ratcliffe, en échange d'argent ont été conclus avec Téhéran.

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**Les discussions sur la libération de Nazanin Zaghari-Ratcliffe se poursuivent, c'est tout ce que confirme Londres. **

Le gouvernement britannique contredit ainsi les annonces de la télévision iranienne selon lesquelles un accord a été conclu : à savoir le paiement de 400 millions de livres sterling contre la libération de la citoyenne irano-britannique.

Ce dimanche, Tulip Siddiq, une députée britannique qui représente la circonscription de Nazanin Zaghari-Ratcliffe a déclaré ne pas être au courant qu'un tel accord ait été conclu :

"Ce que je sais, c'est que l'ambassadeur à Téhéran est allé rendre visite à Nazanin ce matin à son domicile, mais ils n'ont pas parlé de l'accord. Les discussions ont porté sur le corona(virus) et sur le fait de savoir si Nazanin recevrait le vaccin, ce qu'elle demande."

La télévision iranienne avait précisé que les 400 millions correspondait à une vieille dette de Londres portant sur un contrat d'armement. 

Elle annonçait aussi la conclusion d'un accord sur un échange de prisonniers avec Washington et le déblocage de 7 milliards de dollars de fonds iranien. Mais les États-unis ont là encore démenti.

Le mari de Nazanin Zaghari-Ratcliffe, qui fait campagne pour la libération de sa femme depuis le début, a déclaré que sa famille n'avait été mise au courant de rien, mais a salué les signaux envoyés par Téhéran sur ce différend de longue date, évoquant "un bon signe".

Nazanin Zaghari-Ratcliffe a déjà purgé une peine de cinq ans à Téhéran pour des accusations d'espionnage, qu'elle a toujours niées. 

Elle avait achevé de purger sa peine en résidence surveillée le 7 mars. Et le 26 avril dernier, reconnue coupable de propagande contre le régime, elle a de nouveau été condamnée à une année supplémentaire de prison et d'interdiction de quitter le territoire.

Sources additionnelles • AP, AFP

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