Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

Crise avec le Bélarus : une mobilisation contre "les prédateurs de la presse"

Crise avec le Bélarus : une mobilisation contre "les prédateurs de la presse"
Tous droits réservés  PETRAS MALUKAS/AFP or licensors
Tous droits réservés PETRAS MALUKAS/AFP or licensors
Par euronews
Publié le
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article : Copy to clipboard Lien copié

En Lituanie, une manifestation à la frontière avec le Bélarus a rassemblé plusieurs journalistes en exil et le secrétaire général de RSF. Ils ont réclamé la libération des journalistes emprisonnés sur ordre d'Alexandre Loukachenko.

PUBLICITÉ

Des journalistes bélarusses en exil et des défenseurs de la liberté de la presse ont manifesté en Lituanie le long de la frontière avec le Bélarus. Ils ont accroché des photos de leurs confrères emprisonnés par Minsk et réclamé leur libération. A leurs côtés, Christophe Deloire, le secrétaire général de Reporters Sans Frontières qui vient de déposer plainte pour terrorisme d'état à Vilnius. Le parquet lituanien va ouvrir une enquête.

"Les journalistes sont de plus en plus considérés comme des terroristes par les prédateurs de la liberté de la presse qui les incarcèrent pour cette raison. Roman Protassevitch est sur la liste du KGB biélorusse. Le président du Parlement a utilisé ce terme à son encontre. C'est une violence extrême, une violence institutionnelle, alors que c'est précisément ce président qui s'est comporté comme un terroriste."

A l'origine de cette mobilisation et de cette plainte, la crise diplomatique avec le Bélarus depuis le détournement d'un vol commercial de Ryanair et l'arrestation à bord du journaliste d'opposition Roman Protassevitch et de sa compagne Sofia Sapoga.

Après la dernière élection de l'indéboulonnable Alexandre Loukachenko en août 2020, les manifestations anti-gouvernementales se sont succédées à Minsk au fil des mois et ont été réprimées. Des centaines de personnes ont été arrêtées. Selon des associations des droits de l’Homme, il y aurait près de 300 prisonniers politiques dans le pays.

Sources additionnelles • AP, AFP

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

L'Allemagne refuse des visas aux dissidents russes, victimes de répression croissante dans leur pays

Info Euronews : le Bélarus libère des prisonniers politiques, dont l'opposant Siarhei Tsikhanouski

Un étudiant détenu à l'université de Columbia qualifie son arrestation de "racisme anti-palestinien"