Après le sommet de l'Otan, Joe Biden s'apprête à rencontrer Vladimir Poutine ce mercredi à Genève, alors que les relations entre les deux grandes puissances sont au plus bas.
La traditionnelle photo de famille lors du sommet de l'Otan à Bruxelles affichait un nouveau visage cette année, celui de Joe Biden.
Biden avertit Poutine
Le nouveau président américain est venu réaffirmer l'engagement des États-Unis dans l'Alliance atlantique, tournant ainsi la page Donald Trump.
Sa tournée européenne s'achèvera ce mercredi à Genève par une rencontre très attendue avec le président russe Vladimir Poutine avec lequel il entend mettre les choses au clair après plusieurs mois de relations crispées.
"Je vais faire comprendre au président Poutine qu'il existe des domaines dans lesquels nous pouvons coopérer s'il le souhaite. Et s'il choisit de ne pas coopérer et agit comme il l'a fait dans le passé en matière de cybersécurité et d'autres activités, alors nous répondrons", a déclaré Joe Biden à Bruxelles.
Des "intérêts mutuels" selon Poutine
Vladimir Poutine s'est également exprimé dans une interview avant le sommet. Le président russe a évoqué des domaines d'intérêt mutuel entre les deux pays : "Nous avons une relation bilatérale qui s'est détériorée et qui a atteint le point le plus bas de ces dernières années. Cependant, il y a des questions qui peuvent être traitées de manière efficace et effective dans l'intérêt des États-Unis et de la Russie."
Des positions irréconciliables ?
Mais il y a aussi des positions qui semblent irréconciliables entre les deux grandes puissances, notamment les velléités d'expansion russes qui s'étaient traduites en 2014 par l'annexion de la Crimée.
Washington s'inquiète également de la collaboration de plus en plus étroite entre Moscou et Pékin, "tant sur le plan politique que militaire". Pour Joe Biden, il "s'agit d'une nouvelle dimension et d'un défi sérieux pour l'Otan."
Le locataire de la Maison-Blanche, à l'instar de ses partenaires de l'Alliance atlantique, pointe notamment les menaces russes et chinoises en matière de cybersécurité ou les atteintes aux libertés et aux droits humains. Autant de sujets épineux que Joe Biden compte aborder à Genève avec Vladimir Poutine.