Les parties poursuivront les pourparlers le 30 août, pour discuter d’un agenda en sept points qui n’envisage toutefois pas le départ du président Nicolas Maduro, que l’opposition accuse d’avoir été réélu frauduleusement en 2018.
Au Venezuela, des responsables du gouvernement et des membres de l'opposition ont enfin entamé leurs pourparlers. Jorge Rodríguez, au nom du gouvernement du président Nicolás Maduro, et Gerardo Blayde, pour la « Plataforma Unitaria » au nom de l’opposition ont signé l'accord. Rassemblés au Mexique, sous la médiation de la Norvège, ils ont pour objectif de mettre fin à la crise politique et économique qui mine le pays. Ils ont également l'espoir d’organiser des élections présidentielles et de lever les sanctions qui pèsent sur leur pays.
"Des droits politiques pour tous"
Dag Nylander, directeur du Centre norvégien pour la résolution des conflits, a déclaré qu'il espérait que les pourparlers aboutiraient à plusieurs résultats tels que "des droits politiques pour tous, des droits électoraux pour tous, un programme d'élections transparentes et la possibilité de la levée des sanctions et le rétablissement de l'accès aux avoirs"
Les parties poursuivront les pourparlers le 30 août, pour discuter d’un agenda en sept points qui n’envisage toutefois pas le départ du président, que l’opposition accuse d’avoir été réélu frauduleusement en 2018.
Le leader de l'opposition, Juan Guaido, reconnu par Washington et autoproclamé président en 2019 alors qu'il dirigeait le Parlement, a évoqué le pouvoir des sanctions pour faire pression sur Nicolas Maduro. Tout en reconnaissant que "certaines solutions ne seront pas faciles", il a prévenu qu'un échec à la table des négociations ne ferait qu'"approfondir le conflit".