"Nous maintiendrons notre présence pour lutter contre le terrorisme en Irak, aussi longtemps que les groupes terroristes continueront à opérer", a déclaré Emmanuel Macron à Bagdad.
La crise afghane et la lutte contre le terrorisme au Moyen-Orient étaient au cœur ce samedi du sommet de Bagdad auquel participait Emmanuel Macron.
La France ne suivra pas les États-Unis
Le président français a tenu à réaffirmer le soutien de la France à l'Irak dans sa lutte contre l’État islamique, alors que les États-Unis réduisent progressivement leur présence militaire dans le pays. Dès l'année prochaine, les derniers soldats américains en Irak se cantonneront officiellement à un rôle de "conseillers".
_"Quels que soient les choix américains, nous maintiendrons notre présence pour lutter contre le terrorisme en Irak, aussi longtemps que les groupes terroristes continueront à opérer, aussi longtemps que le gouvernement Irakien nous demandera cet appui", a déclaré Emmanuel Macron.
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Téhéran dénonce la politique américaine
Outre les dirigeants français et irakien, ce sommet de Bagdad réunissait l’Émir du Qatar ainsi que les chefs de la diplomatie turque, saoudienne et iranienne.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a profité de l'occasion pour dénoncer l'échec de la politique américaine au Moyen-Orient : "Les Américains n'apportent pas la paix et la sécurité aux peuples de la région. Au contraire, ils ont été le principal facteur d'insécurité. Cela a pu être clairement vu et ressenti dans de nombreux pays de la région", a déclaré Hossein Amir-Abdollahian.
L'EI menace toujours en Irak
Quatre ans après sa défaite militaire face à la coalition internationale, l’État islamique demeure une menace en Irak comme l'a montré l'attentat-suicide qui a fait une trentaine de morts le mois dernier dans la banlieue de Bagdad.