Les non-vaccinés s'exposent à une suspension, or ils représentent environ 10 % des effectifs totaux, selon les estimations.
En Grèce, le personnel soignant se mobilise contre l'obligation vaccinale des travailleurs de la santé qui entraient en vigueur ce mercredi.
10% ds effectifs menacés de suspension
Les non-vaccinés s'exposent à une suspension, or ils représentent environ 10% des effectifs totaux, selon les estimations.
Les syndicats du secteur mettent en garde contre les risques de dysfonctionnement et de désorganisation des services. Avec les mises à pied des non-vaccinés, il pourrait y avoir près de 1 240 ambulanciers en moins sur le terrain.
Certains ne voient pas l'utilité de cette mesure : "Dans notre hôpital, nous avons atteint le seuil d'immunité puisque 95% de notre personnel est vacciné, souligne une soignante. "Dans la plupart des hôpitaux, le seuil d'immunité est suffisamment élevé. Ici, nous sommes vaccinés mais nous sommes solidaires avec nos collègues."
Hausse des infections
L'obligation vaccinale pour les personnels soignants avait été annoncée le 12 juillet par le gouvernement grec qui juge cette mesure nécessaire afin de protéger les hôpitaux, alors que le pays est confronté à une nouvelle hausse des infections.
"Il y a beaucoup de nouveaux cas, insiste la ministre adjointe de la Santé, Mina Gaga. Il faut bien réfléchir. Nous devons tous respecter la mesure, nous devons tous nous faire vacciner. Je crois que nous arriverons à convaincre tous nos collègues."
Si les syndicats du secteur disent soutenir la campagne nationale de vaccination, ils dénoncent le caractère obligatoire pour les soignants qu'il juge anti-démocratique. Un arrêt de travail de trois heures est annoncé dans les hôpitaux publics ce jeudi.
Près de 64 % de la population adulte grecque est désormais entièrement vaccinée, en-dessous de la moyenne européen qui s'établit à 70 %.