Allemagne : le camp Merkel en mauvaise posture à deux semaines des élections

Olaf Scholz, candidat du SPD à la chancellerie allemande
Olaf Scholz, candidat du SPD à la chancellerie allemande Tous droits réservés Axel Heimken/(c) Copyright 2021, dpa (www.dpa.de). Alle Rechte vorbehalten
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Par euronews
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Les conservateurs d'Angela Merkel sont plus que jamais en chute dans les sondages, à deux semaines des élections du Bundestag. Olaf Scholz du SPD est en position de force, malgré les attaques d'Armin Laschet.

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Encore raté pour les conservateurs d'Angela Merkel, le social-démocrate Olaf Scholz a de nouveau remporter les sondages d'après-débat avec 41 % d'électeurs convaincus, deux semaines avant les élections au Bundestag. Le candidat de la CDU-CSU Armin Laschet aura eu beau attaquer son principal adversaire du SPD, rien n'y fait. Il se retrouve juste devant l'écologiste Annalena Baerbock en terme d'adhésion populaire tournant autour de 27 % d'électeurs convaincus.

Pendant le débat télévisé, le conservateur avait une nouvelle fois opté pour la stratégie de l'épouvantail d'une coalition social-démocrate-écolo-extrême gauche avec Die Linke, une alliance tripartite que n'a pas exclue Olaf Scholz.

"Il faut que ce soit clair pour tout le monde : quand il y a une possibilité, si cela vous donne une majorité, vous ferez une coalition avec la gauche !" a lancé Armin Laschet.

Mais Olaf Scholz a aussi fixé ses conditions, si Die Linke veut gouverner, il faudra qu'il affirme clairement que l'OTAN est importante pour la sécurité de l'Allemagne alors que le parti d'extrême gauche remet en cause cette relation transatlantique.

Olaf Scholz a aussi fait une mise au point sur les moyens à mettre en oeuvre pour lutter contre le dérèglement climatique :

"La vérité est que la CDU-CSU a dit que nous n'avions pas besoin de plus d'électricité. Si vous continuez cette politique, cela va nous coûter des emplois. Je veux augmenter le niveau des énergies alternatives et nous avons fait des propositions très concrètes qui ont été refusées par votre parti" a-t-il lancé à Armin Laschet.

Sur ce sujet, la candidate des Verts Annalena Baerbock a quant à elle accusé les deux hommes d'être plus occupés à se pointer du doigt qu'à trouver des solutions. Elle, a appelé à éliminer progressivement le charbon d'ici 2030 dans le pays :

"Ma suggestion est d'investir 50 milliards d'euros par an, par exemple dans les infrastructures, (expansion du rail, éoliennes panneaux solaires). Si nous ne faisons pas cela, alors cela deviendra très cher et nous ne pourrons pas nous le permettre."

Olaf Scholz et Armin Laschet ont effectivement accusé leurs partis respectifs d'avoir freiné le changement pendant leurs années de gouvernement en commun, soit par un manque d'investissement dans les énergies propres, soit par des formalités administratives inutiles.

Il reste encore un débat télévisé avant le grand jour des élections.

Sources additionnelles • AP, AFP

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