Plusieurs milliers de personnes ont défilé ce samedi dans le centre de Rome pour protester contre l'obligation à partir du 15 octobre du pass sanitaire sur le lieux de travail. La tension est montée d'un cran entre la police et les manifestants entraînant l'utilisation de canons à eau.
Dès le 15 octobre, ils devront se plier à la règle. Le pass sanitaire déjà obligatoire pour les musées ou restaurant sera exigé sur le lieu de travail des italiens. Plusieurs milliers de personnes ont défilé ce samedi dans le centre de Rome pour protester contre cette extension du pass.
La tension est montée d'un cran entre la police anti-émeute et les manifestants à Rome entraînant l'utilisation de canons à eau et des gaz lacrymogènes. Ils ont d'abord organisé une manifestation bruyante mais autorisée samedi sur la Piazza Del Popolo. Ensuite, ils ont commencé à s'affronter avec les forces de l'ordre lors d'une marche non autorisée.
Certains manifestants, armés de bâtons et de barres de métal, se sont frayé un chemin dans le siège d'un syndicat de gauche, et ont saccagé son bureau. Les principales fédérations syndicales italiennes ont soutenu l'exigence du "green pass" comme moyen de maintenir les usines et autres lieux de travail en toute sécurité pendant la pandémie, qui a frappé l'économie italienne. La police a du également empêcher un petit groupe de manifestant d'atteindre le bureau du Premier ministre Mario Draghi.
D'autres manifestations contre le pass sanitaire ont également eu lieu ce samedi en Italie : une seconde à Rome, une autre à Milan (nord) ou à Cesena (centre). Selon les chiffres du ministère de la Santé, près de 80% de la population italienne de plus de 12 ans est complètement vaccinée.