Le président russe Vladimir Poutine affirme que son pays "n'a rien à voir" avec la crise migratoire à la frontière entre le Bélarus et la Pologne.
250 parachutistes russes ont participé ce vendredi à des manoeuvres communes avec l'armée bélarusse près de la frontière avec la Pologne.
Une frontière où se massent toujours de nombreux migrants qui espèrent entrer dans l'Union européenne.
A titre d'exemple, Varsovie estime qu'au moins 800 personnes attendent de passer au poste-frontière de Kuznica-Bruzgi.
Bruxelles accuse le régime d'Alexandre Loukachenko de faire venir ces migrants du Moyen-Orient par avion en représailles aux sanctions qui lui ont été infligées.
Souvent pointé du doigt, Vladimir Poutine assure de son côté que la Russie n'a "rien à voir" avec cette crise migratoire.
Le président américain Joe Biden a fait part de sa "préoccupation" et les Nations Unies s'inquiètent du sort réservé à ces migrants.
Farhan Haq, porte-parole de l'ONU : "Notre message à toutes les parties est que les gens ne doivent pas être instrumentalisés, ils ne sont pas des pions, ce sont des êtres humains. En fin de compte, ce qui doit se passer, c'est que leurs besoins et leurs droits fondamentaux doivent être pris en charge."
Si la frontière polonaise est relativement hermétique, celle de la Lettonie, autre pays frontalier du Bélarus et donc autre porte d'entrée possible dans l'UE, l'est beaucoup moins en l'absence notamment de la moindre clôture permanente .