Covid-19 : en pleine 5e vague, la France fait face à l'arrivée du variant Omicron

Un homme reçoit une dose de vaccin Pfizer à Marseille, dans le sud de la France, mercredi 1er décembre 2021
Un homme reçoit une dose de vaccin Pfizer à Marseille, dans le sud de la France, mercredi 1er décembre 2021 Tous droits réservés Daniel Cole/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved
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Par Euronews avec AFP
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Un premier cas de variant Omicron a été confirmé en métropole chez un homme résidant en Ile-de-France, dépisté à son retour d'un voyage au Nigeria, a annoncé jeudi l'Agence régionale de santé (ARS).

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La 5e vague se poursuit en France. Le taux d'incidence a récemment dépassé la barre des 300 pour 100 000 habitants - pour la première fois depuis mi-avril - et 50 000 nouveaux cas ont été enregistrés mercredi selon Santé publique France, un chiffre en hausse de 63 % en une semaine.

Des contaminations dues principalement au variant Delta, mais c'est une autre mutation du Covid-19 qui inquiète particulièrement les autorités. Un premier cas du variant Omicron a été confirmé ce jeudi matin en France Métropolitaine, chez un homme résidant en Île-de-France et de retour d'un voyage au Nigeria. L'homme, non vacciné contre le Covid, est âgé de 50 à 60 ans et ne présentait pas de symptômes au moment du test, selon l'Agence régionale de santé (ARS). Sa femme, qui l'accompagnait dans ce voyage, également non vaccinée, "a été testée positive au Covid-19 et un séquençage est en cours pour vérifier s'il s'agit également du variant Omicron", a précisé l'ARS. L'entourage a été testé et placé à l'isolement.

Dans son allocution a l'issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, faisait lui état de "13 cas suspects de variant Omicron" en France et s'attendait à des cas avérés "dans les prochaines heures ou les prochains jours". 

La vaccination obligatoire, "pas le choix de la France"

En réaction, le gouvernement a décidé de durcir à partir de samedi certaines des restrictions d'entrée aux voyageurs, comme l'a annoncé le porte-parole : "Concernant les voyages en provenance des pays de l'Union européenne, nous avons décidé, pour les personnes non vaccinées, de porter le délai des tests à 24 heures." Pour les voyageurs hors Union Européenne, il faudra présenter un test PCR négatif de moins de 48h, même pour les vaccinés. Les vols avec l’Afrique australe devraient eux être rétablis, avec toutefois "un encadrement drastique", a précisé Gabriel Attal.

Et alors que certains pays, comme l'Allemagne, envisage désormais la vaccination obligatoire, le ministre de la Santé a assuré que ce n'était pour l'heure "pas le choix de la France". Selon lui, la stratégie mise en place jusqu'à présent est suffisamment efficace : "Pass-sanitaire, gestes barrière, distanciation sociale, port du masque partout où c'est obligatoire, limitation des grands rassemblements, prudence les uns envers les autres [...]. C'est à nous, citoyens, de limiter le risque de propagation du virus par nos actions et nos comportements quotidiens et ainsi, briser cette vague comme les précédentes. Nous ne serons alors pas obligés de prendre de nouvelles mesures de restrictions pour tout le monde et pourrons profiter des fêtes de fin d`'année", a déclaré le ministre de la Santé.

En parallèle, la campagne de vaccination se poursuit. Plus de 5 millions de Français auraient pris rendez-vous pour leur dose de rappel depuis l'annonce de son extension obligatoire à tous les adultes, selon Gabriel Attal. Pour faciliter la vaccination, le gouvernement a demandé l'ouverture de 300 centres de vaccination supplémentaires.

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