Violence conjugale entre judokas : la justice accusée de laxisme

Violence conjugale entre judokas : la justice accusée de laxisme
Tous droits réservés ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP
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Par Laurence Alexandrowicz
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Le monde du judo sous le choc depuis l'agression de la judokate Margaux Pinot. Elle accuse son désormais ex-compagnon, Alain Schmitt, de violences conjugales. Celui qui est aussi son entraîneur a pourtant été relaxé par le tribunal correctionnel de Bobigny.

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Le monde du judo sous le choc depuis l'agression dénoncée par la judokate Margaux Pinot, dont le visage tuméfié s'affiche sur Twitter. Elle accuse son désormais ex-compagnon, Alain Schmitt, de violences conjugales. Celui qui est aussi son entraîneur a pourtant été relaxé par le tribunal correctionnel de Bobigny, les juges estimant "n'avoir pas assez de preuves de culpabilité". Le parquet a fait appel. Sur les réseaux sociaux la décision des juges de Bobigny a été vivement dénoncée. 

Depuis Alain Schmitt dénonce son lynchage sur les réseaux sociaux, il affirme que Margaux Pinot l'a agressé la première lors d'une dispute :

  "Elle a commencé à crier très fort, elle a jeté les draps, elle m'a sauté dessus, m'a attrapé par le col et puis j'ai reculé, j'ai reculé et elle m'a jeté dans le montant de la porte, je me suis cogné la tête", raconte le judoka avant de poursuivre le récit de leur dispute.

"Je pense que cette dame a des problèmes de comportement, déclare Caroline Wasserman,  l'avocate du coach, en tout cas elle n'est pas la blanche colombe que l'on pourrait croire, et ce n'est pas un hasard si des magistrats indépendants, qui ont pris le temps de lire les documents et d'interroger l'accusé après deux jours de garde à vue, ont décidé de libérer Alain Schmitt."

"Il ment"

La jeune femme de 27 ans décrit un déchaînement de violence gratuite de la part de son compagnon, qui avait consommé de l'alcool. Elle a cru mourir, dit-elle, et maintient sa version, affirmant que son compagnon ment.

_  "D'une certaine manière, cette décision d'acquittement est une décision de condamnation de Mlle Pinot et c'est inacceptable compte tenu de tous les éléments",_ déclare son avocat Rachid Madid.

Les judokas Teddy Riner et Clarisse Agbégnénou ont exprimé leur soutien à leur coéquipière de l'équipe de France. Les candidats à l'élection présidentielle Anne Hidalgo et Jean-Luc Mélenchon l'ont fait également.

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