En France et en Allemagne, le taux d'occupation des lits en soins intensifs monte en flèche, comme celui des contaminations.
PUBLICITÉAvec la 5e vague de contamination au Covid-19, les hôpitaux français sont à nouveau sous tension. Dans un établissement de Strasbourg (France), le service des soins intensifs a vu le nombre de ses patients doubler en à peine quinze jours. Une hausse à l'image de l'ensemble du pays, où plus de 2500 personnes sont actuellement hospitalisés dans des services similaires.
En Allemagne où le taux d'incidence est encore plus élevé qu'en France, la chancelière Merkel demande solennellement à ses compatriotes de se faire vacciner.
"Nous sommes au milieu de la quatrième vague de la pandémie dans une situation très grave, dans certaines parties de notre pays, on ne peut que parler de drame", a-t-elle expliqué lors d'une vidéo à l'adresse des Allemands, certainement la dernière de son mandat.
"Des unités de soins intensifs surchargées, des personnes gravement malades qui doivent traverser l'Allemagne par avion pour recevoir les soins dont elles ont besoin - et actuellement, jour après jour, un nombre terriblement élevé de personnes dont la vie est emportée par le virus", a-t-elle déploré.
En Italie, le port obligatoire du masque dans les rues commerçantes les plus populaires de Rome est entré en vigueur ce samedi. Le pays fait lui aussi face à un rebond épidémique important bien qu'à des niveaux largement inférieurs à la France, l'Allemagne ou l'Europe centrale.
On y dénombre environ 225 cas quotidiens par million d'habitants. Soit deux fois moins que lors de la deuxième vague qui avait frappé le pays l'hiver dernier.