Dans de nombreux pays européens, la réouverture des classes pose le problème du dépistage. En Autriche par exemple, des files d'attente se sont formées devant les centres de dépistage après que les familles ont été invitées à faire tester leurs enfants avant la rentrée des classes.
Avec la vague Omicron, jamais la demande pour se faire dépister du Covid-19 n'a été aussi importante en Europe.
En Autriche par exemple, des files d'attente se sont formées devant les centres de dépistage après que les familles ont été invitées à faire tester leurs enfants avant la rentrée des classes.
En Italie, malgré les appels des directeurs d'école ou du syndicat des médecins, à retarder le retour en classe d'au moins 15 jours supplémentaires, les écoles ont ouvert pour un nouveau trimestre ce lundi.
Le virologue Massimo Galli, de l’hôpital Sacco de Milan, a jugé l’ouverture des écoles "imprudente et injustifiée", tandis que l’expert en santé publique Walter Ricciardi a qualifié la situation "d’explosive".
D’ailleurs, plus de 1 000 communes ont décidé de laisser les écoles fermées sur leur territoire, selon des médias.
L'Italie a été le premier pays européen à être touché par le coronavirus au début de l'année 2020 et compte l'un des bilans les plus lourds, avec près de 140 000 décès. Plus de 86% des plus de 12 ans ont été vaccinés et quelque 15% des enfants de cinq à onze ans ont reçu leur premier vaccin.
Les parents ont de plus en plus recours aux autotests
Dans de nombreux pays européens, la réouverture des classes pose le problème du dépistage.
Beaucoup de parents ont recours aux autotests : simples d’utilisation, ils permettent de ne pas encombrer les files d’attente des pharmacies et d’alléger la charge des laboratoires.
Face à une demande de tests qui "explose", les entreprises ont également significativement augmenté leurs capacités de production.
Plan de renforcement des capacités de tests en France
En France, le gouvernement a annoncé "un plan de renforcement" de la politique de tests, avec notamment le déploiement de "plusieurs centaines" de centres de dépistage près des centres de vaccination.
"On va demander l’ouverture de centres de dépistage près des centres de vaccination, afin qu'à des moments creux de vaccination, les professionnels sur place puissent réaliser des tests", a précisé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.
"La deuxième mesure est de permettre aux pharmaciens de créer leurs centres de dépistage. On va leur donner la possibilité de recruter eux-mêmes temporairement des professionnels de santé qui viendront travailler dans leur propre petit centre de dépistage pour qu’il y ait plus de dépistages faits dans les pharmacies", a-t-il ajouté.
Concernant le pass vaccinal, qui devait entrer en vigueur le 15 janvier, le secrétaire d'Etat a indiqué qu'en raison du retard pris dans l'examen du projet de loi dédié, cet outil sera mis en oeuvre "au plus tard dans les premiers jours de la semaine du 17 janvier".