Le Mali condamne les sanctions prises par les chefs d'Etats ouest-africains. La Cédéao a mis la pression sur la junte au pouvoir à Bamako, accusée de faire traîner la période de transition.
Le Mali condamne les sanctions prises par les chefs d'Etats ouest-africains. La Cédéao a mis la pression sur la junte au pouvoir à Bamako, accusée de faire traîner la période de transition
Au Mali, la junte au pouvoir a condamné ce lundi les sanctions prises la veille par les pays de la Cédéao.
Dans un message lu à la télévision, le gouvernement malien a annoncé entre autres, le rappel de ses ambassadeurs en Afrique de l'Ouest, et la fermeture de ses frontières terrestres et aériennes dans les Etats concernés, en signe de protestation.
Réunis ce dimanche à Accra au Ghana, les chefs d'Etats ouest-africains ont pris toute une série de mesures économiques et diplomatiques contre le Mali. Des mesures visant à sanctionner la junte qu'ils accusent de vouloir se maintenir au pouvoir.
A la suite du coup d'Etat de 2020, les officiers putschistes s'étaient engagés à rendre le pouvoir aux civils au bout d'un an et demi. Et cela devait se traduire par des élections présidentielles et législatives à la fin de ce mois de février.
Sauf que la junte a dit que ce ne serait pas possible de tenir ce calendrier en raison de l'insécurité régnant dans le pays. Et de proposer d'organiser ces scrutins en 2025.
Pas question que la transition s'étale sur 4 ans, ont fait savoir les dirigeants ouest-africains.
Parmi les sanctions prises ce dimanche, il y a la suspension des aides financières versées au Mali.