Au Mali, l'investiture du colonel Assimi Goïta au poste de président. Le chef de la junte a promis de tenir les engagements de la transition, notamment l'organisation d'élections.
Au Mali, l'investiture du colonel Assimi Goïta au poste de président. Le chef de la junte a promis de tenir les engagements de la transition, notamment l'organisation d'élections.
Au Mali, le colonel Assimi Goïta a été investi président de la transition ce lundi. L'homme fort du pays a prêté serment lors d'une cérémonie à Bamako. Il officialise ainsi sa mainmise sur le pouvoir.
Il y a 15 jours, c'est lui qui avait fait arrêter le président de la transition et son Premier ministre.
Lors de son allocution, Assimi Goïta a indiqué qu'il tiendrait ses engagements, envers la communauté internationale, au moment où les principaux partenaires étrangers exigent des militaires les garanties qu'ils rendront le pouvoir à des civils élus début 2022.
Le colonel Goïta a également fait part de sa volonté d'organiser "des élections crédibles, justes, transparentes aux échéances prévues", théoriquement en février 2022.
Le colonel Assimi Goïta a, par ailleurs, nommé Choguel Kokalla Maïga, au poste de Premier ministre.
Instabilité politique et sécuritaire
Les pays partenaires du Mali s'inquiètent de l'instabilité politique qui règne dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. Deux coups d'Etat y ont été perpétrés en moins d'un an.
Cela s'ajoute à l'insécurité qui règne notamment dans le nord du pays. Des vastes pans du territoire échappent à l'autorité de l'Etat.
La France est engagée militairement dans cette région, avec les soldats de l'opération "Barkhane".
Mais, compte tenu des derniers développements à Bamako, les autorités françaises ont annoncé qu'elles suspendaient jusqu'à nouvel ordre leurs opérations communes avec l'armée malienne.