Le président américain Joe Biden a promis à la Russie "un désastre" en cas d'attaque militaire contre l’Ukraine, évoquant des sanctions bancaires sans précédent et l'impossibilité de faire des transactions en dollars.
La menace d'une invasion russe en Ukraine était au cœur d'une nouvelle rencontre ce jeudi à Berlin entre le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken et ses homologues allemand, britannique et français.
Joe Biden promet à Moscou un "désastre"
Quelques heures plus tôt, le président des États-Unis avait mis en garde Moscou, promettant à la Russie "un désastre" en cas d'attaque militaire contre l’Ukraine. Joe Biden a notamment évoqué des sanctions bancaires sans précédent et l'impossibilité de faire des transactions en dollars.
Des propos dénoncés par le Kremlin qui continue de nier toute velléité d'invasion en Ukraine et accuse à son tour les Occidentaux :
"Nous sommes convaincus que les Occidentaux, à travers cette campagne d'information, veulent couvrir leurs propres provocations à grande échelle, y compris celles de nature militaire qui peuvent avoir les conséquences les plus tragiques pour la sécurité régionale et mondiale", souligne Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
100 000 militaires russes massés à la frontière
Sur le terrain, la situation reste tendue. Des images satellites montrent le déploiement d'un imposant contingent militaire russe en plusieurs points stratégiques de la frontière ukrainienne.
Les services de renseignement occidentaux estiment à 100 000 le nombre de soldats déployés à la frontière de l'est de l'Ukraine, une région déjà ébranlée par huit années de guerre, déclenchée en 2014 par l'annexion de la Crimée par des séparatistes pro-russes.