Guerre en Ukraine : le déroulé des évènements de ce vendredi

Véhicules militaires et hélicoptères de combats parqués à l'aérodrome de Bolshoi Bokov, au Bélarus, à quelques dizaines de km de la frontière ukrainienne
Véhicules militaires et hélicoptères de combats parqués à l'aérodrome de Bolshoi Bokov, au Bélarus, à quelques dizaines de km de la frontière ukrainienne Tous droits réservés AP/AP
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Par Euronews avec AFP
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Merci d'avoir suivi avec nous en temps réel sur cette page les derniers développements de la guerre en Ukraine, sur le terrain et au niveau diplomatique.

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La guerre n'a pas connu de répit en Ukraine ce vendredi. l'objectif de l'armée russe semble maintenant de faire chuter le pouvoir en place. Les blindés russes sont entrés dans Kiev et des combats ont commencé. De nouvelles sanctions internationales contre Moscou ont été annoncées tout au long de la journée mais rien de majeur, selon beaucoup d'observateurs. La Russie, en tous cas, faisait toujours partie en début de soirée du système bancaire international SWIFT. 

Merci d'avoir suivi avec nous sur cette page l'évolution de la situation sur le terrain et au niveau diplomatique.

Une opération lancée dans la nuit de mercredi à jeudi par la Russie

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé, dans la nuit de mercredi à jeudi, cette opération militaire en Ukraine pour "défendre" les séparatistes de l'est du pays, malgré le tollé international et les sanctions infligées par l'Occident. Peu après cette déclaration surprise du maître du Kremlin, plusieurs puissantes explosions ont été entendues à Kiev, dans le centre-ville, et d'autres à Kramatorsk, dans l'est, et à Odessa, sur la mer Noire.

Après le lancement de cette opération russe, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ce jeudi matin le monde à créer "une coalition anti-Poutine" pour "contraindre la Russie à la paix".

"Nous sommes en train de bâtir une coalition anti-Poutine", a déclaré M. Zelensky à l'issue d'entretiens notamment avec les dirigeants américain, britannique et allemand. "Le monde doit contraindre la Russie à la paix", a-t-il ajouté.

Un peu avant 5h du matin, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba a avait déclaré qu'une "invasion de grande ampleur de la Russie" avait débuté.

"De paisibles villes ukrainiennes sont en train d'être attaquées. C'est une guerre d'agression. L'Ukraine se défendra et gagnera. Le monde peut et doit arrêter Poutine. Il est temps d'agir maintenant", avait ajouté Dmytro Kouleba dans un tweet.

"Génocide" et "dénazification"

"J'ai pris la décision d'une opération militaire spéciale", avait ainsi annoncé à l'aube Vladimir Poutine dans sa déclaration surprise à la télévision vers 3h du matin ce jeudi, renouvelant ses accusations infondées de "génocide" orchestré par l'Ukraine dans l'est du pays. Dans son discours, le président russe n'a pas précisé si cette intervention se limiterait à l'est de l'Ukraine ou bien si elle serait plus large.

AFP
Valdimir lors de son discours annonçant le lancement d'une opération militaire en Ukraine, le 24 février 2022AFP

"Nous nous efforcerons d'arriver à une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine", a dit le maître du Kremlin assis à un bureau en bois sombre, promettant de conduire "au tribunal ceux qui ont commis de nombreux crimes, responsables de l'effusion de sang de civils, notamment des citoyens russes".

"Nous n'avons pas dans nos plans une occupation des territoires ukrainiens, nous ne comptons imposer rien par la force à personne", a-t-il assuré, appelant les militaires ukrainiens "à déposer les armes".

Puis, il s'est adressé à ceux "qui tenteraient d'interférer avec nous (…) ils doivent savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et conduira à des conséquences que vous n'avez encore jamais connues".

Quelques heures plus tôt, le Kremlin avait annoncé que les responsables des "républiques" séparatistes prorusses autoproclamées dans l'est de l'Ukraine avaient demandé l'"aide" de Vladimir Poutine pour "repousser l'agression" ukrainienne.

Lundi, le président russe avait reconnu l'indépendance de ces "républiques" séparatistes de Donetsk et de Lougansk, puis obtenu le lendemain de la chambre haute du Parlement russe son feu vert à un déploiement de forces.

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