Merci d'avoir suivi avec nous en temps réel sur cette page les derniers développements de la guerre en Ukraine, sur le terrain et au niveau diplomatique.
La guerre n'a pas connu de répit en Ukraine ce vendredi. l'objectif de l'armée russe semble maintenant de faire chuter le pouvoir en place. Les blindés russes sont entrés dans Kiev et des combats ont commencé. De nouvelles sanctions internationales contre Moscou ont été annoncées tout au long de la journée mais rien de majeur, selon beaucoup d'observateurs. La Russie, en tous cas, faisait toujours partie en début de soirée du système bancaire international SWIFT.
Merci d'avoir suivi avec nous sur cette page l'évolution de la situation sur le terrain et au niveau diplomatique.
Une opération lancée dans la nuit de mercredi à jeudi par la Russie
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé, dans la nuit de mercredi à jeudi, cette opération militaire en Ukraine pour "défendre" les séparatistes de l'est du pays, malgré le tollé international et les sanctions infligées par l'Occident. Peu après cette déclaration surprise du maître du Kremlin, plusieurs puissantes explosions ont été entendues à Kiev, dans le centre-ville, et d'autres à Kramatorsk, dans l'est, et à Odessa, sur la mer Noire.
Après le lancement de cette opération russe, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ce jeudi matin le monde à créer "une coalition anti-Poutine" pour "contraindre la Russie à la paix".
"Nous sommes en train de bâtir une coalition anti-Poutine", a déclaré M. Zelensky à l'issue d'entretiens notamment avec les dirigeants américain, britannique et allemand. "Le monde doit contraindre la Russie à la paix", a-t-il ajouté.
Un peu avant 5h du matin, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba a avait déclaré qu'une "invasion de grande ampleur de la Russie" avait débuté.
"De paisibles villes ukrainiennes sont en train d'être attaquées. C'est une guerre d'agression. L'Ukraine se défendra et gagnera. Le monde peut et doit arrêter Poutine. Il est temps d'agir maintenant", avait ajouté Dmytro Kouleba dans un tweet.
"Génocide" et "dénazification"
"J'ai pris la décision d'une opération militaire spéciale", avait ainsi annoncé à l'aube Vladimir Poutine dans sa déclaration surprise à la télévision vers 3h du matin ce jeudi, renouvelant ses accusations infondées de "génocide" orchestré par l'Ukraine dans l'est du pays. Dans son discours, le président russe n'a pas précisé si cette intervention se limiterait à l'est de l'Ukraine ou bien si elle serait plus large.
"Nous nous efforcerons d'arriver à une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine", a dit le maître du Kremlin assis à un bureau en bois sombre, promettant de conduire "au tribunal ceux qui ont commis de nombreux crimes, responsables de l'effusion de sang de civils, notamment des citoyens russes".
"Nous n'avons pas dans nos plans une occupation des territoires ukrainiens, nous ne comptons imposer rien par la force à personne", a-t-il assuré, appelant les militaires ukrainiens "à déposer les armes".
Puis, il s'est adressé à ceux "qui tenteraient d'interférer avec nous (…) ils doivent savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et conduira à des conséquences que vous n'avez encore jamais connues".
Quelques heures plus tôt, le Kremlin avait annoncé que les responsables des "républiques" séparatistes prorusses autoproclamées dans l'est de l'Ukraine avaient demandé l'"aide" de Vladimir Poutine pour "repousser l'agression" ukrainienne.
Lundi, le président russe avait reconnu l'indépendance de ces "républiques" séparatistes de Donetsk et de Lougansk, puis obtenu le lendemain de la chambre haute du Parlement russe son feu vert à un déploiement de forces.
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Live terminé
Les combats ont commencé dans la capitale ukrainienne
Nous déployons pour la première fois la Force de réaction au titre de la défense collective pour éviter des débordements sur le territoire de l'Alliance
Jens Stoltenberg, Secrétaire général de l'OTAN
"Les forces ukrainiennes se battent courageusement et sont en mesure d'infliger des dommages aux forces russes qui les envahissent", a affirmé Jens Stoltenberg. "Nous déployons pour la première fois la Force de réaction au titre de la défense collective pour éviter des débordements sur le territoire de l'Alliance", a-t-il précise à l'issue d'un sommet des dirigeants de l'Alliance organisé en visioconférence.
Après avoir perdu plus de 30% jeudi, la Bourse russe est remontée de plus de 25%.

Le président russe Vladimir Poutine a appelé ce vendredi les militaires ukrainiens à "prendre le pouvoir" à Kiev en renversant le président Volodymyr Zelensky et son entourage, qu'il a qualifiés de "néonazis" et de "drogués".
"Prenez le pouvoir entre vos mains. Il me semble qu'il sera plus facile de négocier entre vous et moi", a lancé M. Poutine à l'armée ukrainienne dans une intervention retransmise à la télévision russe, affirmant ne pas combattre des unités de l'armée mais des formations nationalistes qui se comportent "comme des terroristes" utilisant des civils "comme des boucliers humains".
Notre reporter Valérie Gauriat, du centre de Kiev, nous livre ses impressions
Mais l'effort militaire principal se porte sur Kiev, où de premiers combats ont éclaté.
Jeudi, une brigade d'assaut aéroportée a saisi en quelques heures l'aéroport militaire de Gostomel, aux portes de la capitale, que l'armée ukrainienne a affirmé voir repris, des informations que l'AFP n'était pas en mesure de confirmer, et des unités de blindés arrivées du nord faisaient route vers la ville.
Des troupes russes approchaient également vendredi de Kiev depuis le nord-est et l'est, selon la page Facebook de l'état-major de l'armée ukrainienne.
"Au niveau stratégique: objectif clair numéro un de s'emparer de Kiev" en "quelques jours" et "l'installation d'un nouveau gouvernement, et traque de l'ancien avec peut-être l'emploi de forces spéciales", commentait vendredi l'historien militaire français Michel Goya sur son compte Twitter.
"Le président ukrainien est en danger", renchérit Alexandra Goujon, spécialiste française de l'Ukraine et maître de conférences à l'Université de Bourgogne, à Dijon (est). "Vladimir Poutine a parlé de dénazification. L'ambassadeur russe à l'ONU parle d'éliminer la junte au pouvoir en Ukraine".

"Nous sommes prêts à des négociations, à n'importe quel moment, dès que les forces armées ukrainiennes entendront notre appel et déposeront les armes", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Moscou.
Le ministre russe des Affaires étrangères a aussi assuré que l'objectif de l'invasion russe de l'Ukraine était de "libérer" les Ukrainiens "de l'oppression", laissant entendre que Moscou comptait renverser le pouvoir en place.
Un accord a été trouvé au sein des 27 pour sanctionner Poutine et Lavrov par le gel de leurs avoirs (sources européennes)


Vladimir Poutine se dit prêt à envoyer une délégation à Minsk pour des pourparlers avec l'Ukraine.
Aucun danger de Tchrnobyl, qui est sous contrôle, selon la Russie
L'Ukraine a dit ce vendredi avoir enregistré des données de radiation préoccupantes à la centrale accidentée de Tchernobyl, tombée aux mains de l'armée russe la veille, Moscou affirmant pour sa part que tout y était sous contrôle. "Il y a eu une hausse des indicateurs au-delà des niveaux de contrôle à 03H20 (01H20 GMT vendredi)", a indiqué à l'AFP le directeur-adjoint du département ukrainien pour les questions de sécurité des installations nucléaires, Alexandre Grigorach. "Mais on ne peut pas vérifier, car tout le personnel a été évacué", a-t-il indiqué, joint par téléphone.
Le Parlement ukrainien, la Rada, a lui aussi indiqué sur son compte Telegram que le système automatisé de contrôle avait fait état d'une hausse des "rayons gamma", signe de radioactivité, sans préciser le niveau. "Du fait de l'occupation et des hostilités, il est actuellement impossible d'établir les raisons" de ces relevés, a-t-il indiqué.
Un porte-parole de l'armée russe a lui assuré qu'il n'y avait aucune inquiétude à avoir pour la sécurité du réacteur qui a explosé en 1986, irradiant une partie de l'Europe, ni son sarcophage, assurant, contrairement à la partie ukrainienne, que le personnel était toujours sur place.
"Si vous avez une expérience du combat (...) vous pouvez venir dans notre pays pour défendre l'Europe"
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est membre de l'Otan, a reproché ce vendredi à l'Alliance Atlantique et à l'Union européenne leur manque d'"action déterminée" face à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
"L'Otan aurait du prendre des mesures plus décisives. L'Europe manque de détermination dans son approche. Tout ce qu'ils font c'est donner des conseils et des avis à l'Ukraine", a insisté le chef de l'Etat qui s'exprimait devant la presse.
De nombreux sites officiels ukrainiens ne sont plus accessibles en ligne ce vendredi, à l'image de celui de la présidence ou de celui des services d'urgence du pays.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a également déclaré ce vendredi que la Russie est prête à des négociations avec les autorités ukrainiennes si l'Ukraine "dépose les armes".
"Nous sommes prêts à des négociations, à n'importe quel moment, dès que les forces armées ukrainiennes entendront notre appel et déposeront les armes", a ainsi dit le chef de la diplomatie russe.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a assuré ce vendredi que l'objectif de l'invasion russe de l'Ukraine était de "libérer" les Ukrainiens "de l'oppression", laissant entendre que Moscou comptait renverser le pouvoir en place.
"Le président Poutine a pris la décision de cette opération militaire spéciale de démilitarisation et de dénazification de l'Ukraine pour que, libérés de cette oppression, les Ukrainiens puissent librement choisir leur avenir", a-t-il dit, lors d'une rencontre avec des responsables séparatistes prorusses de l'Est de l'Ukraine.
Le Kremlin a jugé "dommage" la décision prise par l'UEFA ."C'est dommage qu'une telle décision ait été prise", a ainsi déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. "Saint-Pétersbourg aurait pu fournir les conditions idéales à la tenue d'un tel festival de football", a-t-il ajouté.
La Russie a annoncé ce vendredi matin l'interdiction de son espace aérien à tous les avions liés au Royaume-Uni, après des sanctions imposées par Londres à la compagnie aérienne russe Aeroflot en réaction à l'invasion russe de l'Ukraine.
L'espace aérien russe est interdit à tous les avions "appartenant, loués ou exploités par une personne liée à la Grande-Bretagne" et ceux qui y sont enregistrés, a indiqué le régulateur aérien russe Rosaviatsia dans un communiqué. L'interdiction concerne également les vols de transit au-dessus du territoire russe
Des combats sont en cours dans un quartier nord de la ville de Kiev, alors que les forces armées russes semblent resserrer l'étau autour de la capitale ukrainienne, rapporte un journaliste de l'AFP sur place.
Les condamnations reprennent ce vendredi matin. La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a dénoncé il y a quelques minutes sur Twitter, l'attaque "barbare" et "injustifiée" du président russe Vladimir Poutine contre l'Ukraine, après les tirs de missiles sur la capitale Kiev à l'aube.
La cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss a aussi exprimé sa "solidarité" avec son homologue Dmytro Kouleba et le peuple ukrainien. "L'attaque de Poutine contre l'Ukraine est barbare, injustifiée et témoigne d'un mépris cruel pour la vie humaine", a-t-elle tweeté. "Nous continuerons à demander des comptes à Poutine et resterons inébranlables dans notre soutien", a-t-elle ajouté, au lendemain de l'annonce par Londres de nouvelles sanctions économiques contre la Russie.
Des explosions ont été entendues ce vendredi matin à Kiev - des tirs "horribles" de missiles russes selon le chef de la diplomatie ukrainienne. L'armée de terre ukrainienne a précisé avoir détruit deux missiles en vol. Selon le maire de la ville, Vitali Klitschko, ces tirs auraient blessé trois personnes, dont une grièvement, dans un quartier résidentiel du sud-est de la capitale.
"Des tirs horribles de missiles russes sur Kiev. La dernière fois que notre capitale a connu quelque chose de semblable, c'était en 1941 quand elle a été attaquée par l'Allemagne nazie", a affirmé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, sur son compte Twitter.

Toutes les tâches assignées aux groupes de militaires des forces armées de la Fédération de Russie pour la journée ont été remplies avec succès
- porte-parole russe du ministère de la Défense -

"Toutes les tâches assignées aux groupes de militaires des forces armées de la Fédération de Russie pour la journée ont été remplies avec succès", a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, Igor Konachenkov.
Si l'on en croit le président ukrainien, de nombreux avions de guerre et véhicules blindés russes ont été détruits dans tout le pays, et un nombre non précisé de soldats russes ont été faits prisonniers.
M. Zelenskyy, qui avait auparavant rompu les liens diplomatiques avec Moscou et déclaré la loi martiale, a décrit l'avancée des forces russes sur plusieurs fronts, avec notamment une "situation difficile" à Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, à un peu plus de 20 kilomètres de la frontière orientale avec la Russie, et des troupes russes qui avancent lentement du nord vers la ville de Tchernihiv.

La Russie se dit prête à rétablir les dialogues pour "rétablir la justice"
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fait savoir que la Russie était prête à rétablir les dialogues avec les nations de la communauté internationale pour ramener la situation en Ukraine "à la justice et aux principes de la Charte des Nations unies."
"Nous avons eu des discussions tendues et détaillées avec nos collègues américains et avec d'autres membres de l'OTAN. J'espère qu'il existe encore une possibilité de revenir au droit international et aux obligations internationales", a déclaré M. Lavrov lors d'une rencontre avec son homologue pakistanais, Shah Mahmud Qureshi.
De son point de vue, c'est aux Occidentaux de "revenir au droit international" et à leurs "obligations internationales".
Football
La Confédération européenne du football, l'UEFA, a annoncé l'organisation d'une réunion extraordinaire ce vendredi pour "évaluer la situation" après l'attaque de l'Ukraine par la Russie, où la finale de la Ligue des champions doit avoir lieu le 28 mai. Elle doit se tenir à Saint-Pétersbourg.
L'instance européenne du football réunira son comité exécutif vendredi matin à 10h pour "prendre toutes les décisions nécessaires", a-t-elle annoncé dans un communiqué de presse.
Par ailleurs, les fédérations polonaise, suédoise et tchèque demandent la délocalisation des barrages du Mondial prévus en Russie.
En Russie justement, l'attaquant russe du Dynamo Moscou Fedor Smolov a exprimé sur Instagram son opposition à l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe. Son court message, "Non à la guerre", qui accompagne un fond noir, est suivi d'un drapeau ukrainien et d'un coeur brisé. Le joueur âgé de 32 ans, qui a été convoqué lors des trois derniers rassemblements de la "Sbornaïa", la sélection russe, est le premier international russe à prendre position sur le sujet.
Des footballeurs brésiliens évoluant dans des clubs ukrainiens ont réclamé l'aide de leur gouvernement jeudi pour être évacués après l'invasion russe, dans une vidéo où ils apparaissent confinés dans un hôtel de Kiev avec leurs familles.
"Il n'y a pas de carburant en ville, les frontières sont fermées, l'espace aérien aussi, nous ne pouvons pas partir", explique dans cette vidéo publiée sur Instagram le défenseur Marlon, 26 ans, un des 12 joueurs brésiliens de l'effectif du Shakhtar Donetsk, club qui participe régulièrement à la Ligue des Champions.
Sur les images, on peut voir notamment l'attaquant international David Neres, arrivé récemment au Shakhtar en provenance de l'Ajax Amsterdam, et des joueurs du Dynamo Kiev, debout dans le salon d'un hôtel.
Enfin, en Allemagne, visé par des sanctions américaines, le PDG allemand de la société d'exploitation du gazoduc Nord Stream 2, qui relie la Russie à l'Allemagne, a démissionné de ses fonctions d'administrateur du club de Schalke (D2), dont Gazprom est le principal sponsor.
Le club a, en outre, décidé de retirer de ses maillots le nom et le logo du fournisseur de gaz russe, son sponsor principal, à la suite de l'attaque de la Russie contre l'Ukraine.
Formule 1
Les champions du monde de Formule 1 Max Verstappen et Sebastian Vettel ne souhaitent pas participer au Grand Prix de Russie à Sotchi en septembre, ont-ils réagi à Barcelone ce jeudi.
"Je me suis réveillé choqué. C'est horrible de voir ce qu'il se passe. Pour ma part, mon opinion est que je ne devrais pas y aller, je n'irai pas", a réagi l'Allemand Sebastian Vettel lors d'une conférence de presse en Catalogne, où se déroulent des essais de pré-saison de F1.
"Quand un pays est en guerre, il n'est pas correct d'y courir, c'est certain. Mais ce qui compte n'est pas ce que je pense, c'est l'ensemble du paddock qui décidera", a pour sa part déclaré le champion en titre, le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull).
La F1 "suit de très près les développements" de la situation, a réagi le championnat dans un communiqué, ne donnant "aucun autre commentaire sur la course prévue en septembre".
Trêve olympique bafouée
Le Comité international olympique (CIO) a accusé Moscou d'avoir violé la trêve olympique en envahissant l'Ukraine, et annoncé vouloir offrir une assistance humanitaire aux sportifs ukrainiens.
Il souligne que les 193 Etats membres de l'ONU ont adopté le 2 décembre 2021 par consensus une résolution qui appelle au respect de la trêve olympique pour les Jeux olympiques et paralympiques de Pékin 2022 à partir de sept jours avant le début des Jeux olympiques, le 4 février, jusqu'à sept jours après la clôture des Jeux Paralympiques, qui ont lieu du 4 au 13 mars.

Nous sommes au courant de toutes ces explosions dans un rayon de 30 km autour de Kiev."
"Nous avons la télévision, internet qui fonctionne, la connexion téléphonique est parfois coupée mais revient ensuite. Nous recevons les informations en écoutant la télévision en direct, on nous a dit que les frontières ont été traversées de toutes parts.....
Pour le moment, nous n'entendons pas d'explosions.
Apparemment, beaucoup de gens ont essayé de partir. La circulation à Kiev est très dense. En même temps, parmi mes amis ou mes voisins, je ne connais personne qui ait décidé de partir. Les gens ont des animaux... les gens ont leurs raisons...
Peut-être que nous allons partir, mais seulement s'il y a des combats de rue..... Pour l'instant, nous ne paniquons pas, nous avons préparé nos kits de survie - des petits sacs et des sacs plus grands pour différents types de situations, selon que nous pourrons ou non partir en voiture. Nous avons une grande trousse de secours, nous avons préparé nos papiers. Jusqu'à présent, ce sont nos animaux qui ont le plus peur."

Emmanuel Macron : Vladimir Poutine "a décidé de porter l'atteinte la plus grave à la paix" en Europe
"En reniant sa parole, en refusant la voie diplomatique, en choisissant la guerre, le président Poutine n'a pas seulement attaqué l'Ukraine, il a décidé de bafouer la souveraineté de l'Ukraine. Il a décidé de porter l'atteinte la plus grave à la paix, à la stabilité dans notre Europe."

Kostyantyn Achkasov, 33 ans.
"Dois-je montrer la vidéo de votre président déclarant la guerre ?"
L'OTAN a activé ses plans de défense pour déployer des forces supplémentaires dans les pays membres de l'Est de l'Europe et tiendra un sommet en visioconférence ce vendredi après l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, a annoncé jeudi son secrétaire général.
"Nous avons convoqué un sommet en visioconférence demain pour analyser la marche à suivre et nous avons activé les plans de défense afin de pouvoir déployer la capacité de la force de réaction là où ce sera nécessaire", a déclaré Jens Stoltenberg après une réunion d'urgence des ambassadeurs des pays de l'Alliance.
Jens Stoltenberg a également déclaré que l'OTAN "n'a pas de troupes en Ukraine et n'a pas prévu d'en déployer".
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré que la France "condamne l’emploi du territoire de la Biélorussie autorisé par le régime de (Alexandre) Loukachenko pour mener cette agression contre un pays souverain". Le chef de la diplomatie française a ajouté que Paris allait "renforcer" son soutien, y compris militaire, à Kiev.
"Ce n'est pas une invasion pacifique, ce sont des chars et de l'artillerie qui bombardent la population militaire et civile", a-t-il déclaré au journaliste d'Euronews Sándor Zsíros.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov a ajouté que l'opération durerait en fonction de ses "résultats" et sa "pertinence". Il a aussi affirmé aux journalistes que Moscou avait pour objectif l'imposition d'un "statut neutre" à l'Ukraine, sa démilitarisation et l'élimination des "nazis" qui selon lui se trouvent dans le pays. En outre, Dmitri Peskov a estimé que les Russes soutiendraient une telle offensive.
"Nous plaçons notre espoir en Dieu et en l'armée ukrainienne."
"Il est difficile de dire ce que nous ressentons... on est secoué, de temps en temps, en fonction des nouvelles qui arrivent.
Globalement, nous sommes optimistes. Nous n'avons aucun doute sur le fait que Poutine va mourir et brûler en enfer ; la seule question est de savoir à quel prix...
L'armée russe a annoncé que les séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine qu'elle assiste ont réalisé des gains territoriaux face à l'armée ukrainienne.
Selon le ministère russe de la Défense, les rebelles ont avancé de trois kilomètres dans la région de Donetsk et d'un kilomètre et demi dans celle de Lougansk. Il a assuré que la Russie visait des cibles militaires et que les civils n'avaient "rien à craindre".
Au moins 40 soldats et une dizaine de civils ont été tués ce jeudi aux premières heures de l'invasion russe de l'Ukraine, a annoncé à la presse un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Je sais que plus de 40 militaires ukrainiens ont été tués et plusieurs dizaines blessés et il est question d'une dizaine de civils tués", à travers le pays, a déclaré Oleksiy Arestovych. Ces pertes sont causées par des frappes aériennes et de missiles jeudi matin, a-t-il précisé.
La police demande aux citoyens de signaler les personnes suspectes dans les rues.
Dans le même temps, les agents des forces de l'ordre attirent l'attention de la population sur les personnes et/ou objets suspects. Tous les objets suspects, ainsi que les personnes suspectes portant des éléments rouges sur leurs vêtements, doivent être signalés à la ligne spéciale de la police - 102.
Nous demandons également à tous les civils de ne pas sortir en uniforme ou en tenue militaire.
Rappel : plus tôt, le chef de la police nationale ukrainienne a mis toutes les unités en état d'alerte de combat. La police protège la loi et l'ordre, et demande aux citoyens de rester calmes et de ne croire que les informations officielles.
Le chef de la police nationale ukrainienne a également ordonné la délivrance d'armes aux vétérans des affaires intérieures qui ont exprimé leur volonté de protéger l'Ukraine contre l'agression armée de la Fédération de Russie."
"Nous avons rompu les liens diplomatiques avec la Russie", a-t-il déclaré alors que ces relations avaient été maintenues même après l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014.


Plus tôt dans la matinée, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le général Valery Zaloujni, avait indiqué que le président ukrainien avait donné l'ordre à ses troupes d'infliger le maximum de pertes aux militaires russes qui envahissent son pays,
"Le commandant suprême des forces armées (le président Volodymyr Zelensky) a donné l'ordre qu'un maximum de pertes soient infligées à l'agresseur", a ainsi déclaré sur Facebook le général, assurant que l'armée "contrait avec dignité" les attaques ennemies.



La Chine a, elle, indiqué ce jeudi qu'elle "suivait de près" la situation en Ukraine après l'intervention militaire de la Russie, s'abstenant de condamner Moscou et appelant à éviter une escalade.
"Nous exhortons toutes les parties à faire preuve de retenue pour éviter que la situation ne devienne hors de contrôle", a ainsi déclaré devant la presse une porte-parole de la diplomatie chinoise, Hua Chunying.
L'Union européenne a condamné jeudi le comportement "intolérable" de la Russie et prévenu que le régime du président russe Vladimir Poutine allait devoir affronter "un isolement sans précédent", après son intervention militaire en Ukraine.
"Les dirigeants russes devront faire face à un isolement sans précédent", a déclaré à Bruxelles devant la presse Josep Borrell, chef de la diplomatie de l'UE, en soulignant que les Vingt-Sept préparaient un nouveau train de sanctions qui est le "plus sévère jamais mis en oeuvre". Un sommet exceptionnel de l'UE a été convoqué ce jeudi soir à Bruxelles.
Le gouvernement polonais a annoncé jeudi avoir demandé à l'Otan d'activer l'article 4 du traité de l'Alliance qui prévoit des consultations en cas de menace à la sécurité de l'une des parties, à la suite de l'attaque russe contre l'Ukraine.
"Les parties se consulteront chaque fois que, de l'avis de l'une d'elles, l'intégrité territoriale, l'indépendance politique ou la sécurité de l'une des parties sera menacée", article 4 du Traité de l'Atlantique Nord.
"Il y a un instant, l'ambassadeur (polonais, ndlr) à Bruxelles a soumis une telle demande au secrétaire général de l'Otan, avec un groupe d'alliés", a déclaré le porte-parole du gouvernement polonais Piotr Müller.
Le service des gardes-frontières ukrainiens ont indiqué que des forces terrestres russes sont entrées sur le territoire de l'Ukraine, notamment depuis la Crimée annexée.
"Des véhicules militaires russes, y compris des blindés, ont violé la frontière dans les régions de Tcherniguiv (nord, frontière bélarusse), Soumy (nord-est, frontière russe), Lougansk et Kharkiv (est, frontière russe)" par le point de passage entre la péninsule et la partie continentale de l'Ukraine, ont indiqué les garde-frontières en publiant une vidéo sur laquelle on voit des véhiculés.
Les garde-frontières ukrainiens ont également fait état du premier mort après l'invasion russe.
L'armée ukrainienne a affirmé jeudi avoir abattu dans l'est du pays cinq avions et un hélicoptère de l'armée russe . "Cinq avions et un hélicoptère de l'agresseur ont été abattus", a indiqué l'état-major de l'armée ukrainienne dans un communiqué.
L'armée russe a affirmé ce jeudi avoir détruit les systèmes de défense anti-aérienne et mis "hors service" les bases aériennes de l'Ukraine.
"L'infrastructure militaire des bases aériennes des forces armées ukrainiennes a été mise hors service", a indiqué le ministère russe de la Défense, cité par les agences de presse russes. "Les installations de défense anti-aérienne des forces armées ukrainiennes ont été détruites", a-t-il ajouté.
Les sirènes d'avertissement anti-bombardement ont retenti jeudi matin dans le centre de Kiev, la capitale de l'Ukraine.
A 600 km de là, au sud de l'Ukraine, dans la ville portuaire d'Odessa, sur la mer Noire des explosions ont aussi retenti.
Kharkiv, deuxième ville du pays située près de la frontière russe était aussi frappée.
Dans la ville portuaire de Marioupol, plus grande ville ukrainienne proche de la zone de front avec près d'un demi million d'habitants, plusieurs personnes ont indiqué à l'AFP entendre des bombardements d'artillerie depuis le quartier situé dans l'est de la ville.
Plus près du front du conflit de l'est opposant depuis huit ans séparatistes prorusses et forces ukrainiennes, à Kramatorsk, ville qui sert aussi de quartier général à l'armée ukrainienne, au moins quatre explosions puissantes ont également été entendues par des journalistes de l'AFP.
- Le président ukrainien a ordonné la mobilisation général
- des combats sont en cours dans la capitale Kiev
- La Russie a annoncé avoir pris le contrôle de l'ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl dans la soirée de jeudi
- L'UE et les Etats-Unis ont durci leurs sanctions envers la Russie mais ne l'ont pas exclue du système financier mondial SWIFT.
Le président ukrainien a appelé jeudi ses concitoyens à ne pas paniquer face à l'offensive russe qui frappe leur pays, annonçant par ailleurs l'introduction de la loi martiale.
"Pas de panique, nous sommes prêts pour tout, nous allons vaincre", a dit Volodymyr Zelensky dans un message vidéo sur Facebook, ajoutant que la Russie avait effectué des frappes contre des infrastructures militaires et des garde-frontières.
L'armée russe a assuré jeudi viser avec des "armes de haute précision" les sites militaires en Ukraine, où Moscou a lancé une opération militaire, ont rapporté les agences de presse russes.
"Les infrastructures militaires, les installations de défense aérienne, les aérodromes militaires et l'aviation des forces armées ukrainiennes sont mis hors d'état de nuire avec des armes de haute précision", a indiqué le ministère russe de la Défense, cité par TASS.