Les troupes armées russes ont intensifié leur offensive contre l'Ukraine ce mercredi. Pour Joe Biden, "Poutine est maintenant plus isolé que jamais du reste du monde".
L'offensive russe contre l'Ukraine s'intensifie ; les sanctions à l'encontre du Kremlin aussi. Suivez dans cet article, actualisé en temps réel, l'évolution de la situation sur le terrain et les réactions partout dans le monde. Vidéos, photos, informations urgentes, réactions sur les réseaux sociaux et bien sûr le témoignage de de nos journalistes sur place.
Commençons par faire le point sur les dernières informations depuis hier :
Les points à retenir ce 2 mars :
L'Assemblée générale de l'ONU a adopté massivement ce mercredi une résolution qui "exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine"
L'armée ukrainienne affirme que des troupes aéroportées russes ont débarqué à Kharkiv, deuxième ville du pays
L'armée russe déclare avoir pris le contrôle de Kherson, dans le sud du pays
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré : "Ils ont l'ordre d'effacer notre histoire, d'effacer notre pays, de nous effacer tous", exhortant les pays du monde entier à ne pas rester neutres.
Le président français, Emmanuel Macron a dénoncé l'invasion de l'Ukraine par la Russie comme une guerre "nourrie d'une lecture révisionniste de l'Histoire de l'Europe".
Les derniers chiffres de l'UNHCR font état de 836 000 réfugiés ayant fui l'Ukraine depuis sept jours, un nombre en croissance "exponentielle" selon l'agence de l'ONU.
L'Union européenne a exclu 7 banques russes du système financier international Swift.
L'interdiction de diffusion dans l'UE des médias d'Etat russes RT et Sputnik est entrée en vigueur ce mercredi.
Aux Etats-Unis, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a dénoncé ce mercredi la "rhétorique provocatrice" du président russe Vladimir Poutine à propos des armes nucléaires, "un summum d'irresponsabilité" selon lui.
Une telle rhétorique "est dangereuse, vient s'ajouter aux risques de confusion et doit être évitée", a souligné le secrétaire d'Etat lors d'une conférence de presse.
Les cours du pétrole ont passé la barre des 110 dollars le baril ce mercredi soir. Les cours ont au plus haut depuis 2014 pour le Brent et à un sommet depuis presque onze ans pour le pétrole texan WTI, propulsés par la guerre en Ukraine, les sanctions et les craintes pour l'offre mondiale d'or noir.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a fait un bond de 7,58% à 112,93 dollars atteignant un plus haut depuis 2014.
A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril, a grimpé de 6,95% à 110,60 dollars, un sommet depuis avril 2011.
Quatre avions de combat russes ont brièvement violé ce mercredi l'espace aérien suédois à l'est de l'île du Gotland en mer Baltique, a annoncé l'état-major, sur fond de tension russo-occidentales autour de la guerre en Ukraine.
"Dans le contexte actuel nous prenons cet évènement très au sérieux. C'est une action irresponsable et non professionnelle du côté russe", a protesté l'armée suédoise dans un communiqué.
Ce sont deux Soukhoï Su-27 et deux Soukhoï Su-24 qui ont violé l'espace aérien, et des avions suédois JAS-39 Gripen ont pu documenter les faits, précise-t-elle.

"Cela montre que notre préparation est bonne. Nous sommes sur place pour assurer l'intégrité territoriale et les frontières suédoises", a fait valoir l'état-major.
Des exercices conjoints avec des avions de combat finlandais avaient lieu ce mercredi à Gotland, avait indiqué l'armée suédoise plus tôt dans la journée.
L'île, qui dispose d'une position stratégique en pleine mer Baltique et se trouve à un peu plus 300 kilomètres de l'enclave russe de Kaliningrad, avait accueilli des renforts suédois en janvier, lors des premières tensions autour de l'Ukraine.
La Suède comme la Finlande, partenaires de l'Otan mais officiellement non alignées, ont vu le débat sur leur adhésion à l'Otan relancé par l'invasion russe de l'Ukraine, pour bénéficier de la protection mutuelle définie par l'article 5.
La Russie avait réaffirmé vendredi, au lendemain du début de l'invasion, qu'une adhésion d'un ou des deux pays "aurait des répercussions militaires et politiques graves".
Des violations par des avions russes des espaces aériens des deux pays surviennent ponctuellement, mais restent rares.
Une délégation ukrainienne est attendue pour des pourparlers russo-ukrainiens au Bélarus ce jeudi matin, a déclaré mercredi le négociateur russe Vladimir Medinski, en précisant qu'un cessez-le-feu serait au menu de ces nouvelles discussions entre Moscou et Kiev, en pleine invasion russe de l'Ukraine.
"La délégation ukrainienne est déjà partie de Kiev. Nous nous attendons à ce qu'ils soient ici demain matin", a déclaré M. Medinski, en assurant que les deux parties avaient choisi "ensemble" pour les négociations un site au Bélarus situé "non loin de la frontière avec la Pologne".
L'Union européenne va organiser ce vendredi une réunion extraordinaire de ses ministres des Affaires étrangères à Bruxelles avec leurs homologues américain, ukrainien, britannique et canadien, ainsi qu'avec le secrétaire générale de l'OTAN, consacrée à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé ce mercredi le chef de la diplomatie européenne.
"J'ai convoqué un conseil extraordinaire des Affaires étrangères vendredi et j'ai invité les ministres ukrainien Dmytro Kouleba, américain Antony Blinken, britannique Liz Truss, canadien Melanie Joly et le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg à nous rejoindre", a précisé Josep Borrell sur Twitter. Une réunion des 30 ministres des Affaires étrangères de l'Otan a été convoquée vendredi matin au siège de l'Alliance à Bruxelles.
La Russie a communiqué ce mercredi son premier bilan de militaires tués dans son offensive en Ukraine, en annonçant la mort de 498 de ses soldats et précisant que 1 597 autres y ont été blessés.
"Malheureusement (...) nous avons eu des pertes. 498 militaires russes sont morts (...) 1 597 de nos camarades ont été blessés" lors de l'invasion russe en cours depuis le 24 février, a déclaré le porte-parole de l'armée russe Igor Konachenkov, lors d'un briefing diffusé à la télévision publique russe.
Il y a deux jours, l'Ukraine avait, elle, indiqué avoir tué "au moins 4 500 soldats russes".