Les dirigeants de l'OTAN se sont retrouvés pour un sommet extraordinaire à Bruxelles. Avant le début des débats, le patron de l'Alliance, Jens Stoltenberg, a estimé que le président russe avait commis "une grave erreur" en engageant la guerre en Ukraine.
Les dirigeants de l'OTAN se sont retrouvés pour un sommet extraordinaire à Bruxelles. Avant le début des débats, le patron de l'Alliance, Jens Stoltenberg, a estimé que le président russe avait commis "une grave erreur" en engageant la guerre en Ukraine.
Un mois jour pour jour après le début de la guerre en Ukraine, les dirigeants de l'OTAN se réunissent ce jeudi à Bruxelles. Un sommet extraordinaire pour ajuster la réponse des Occidentaux face la Russie.
Le président russe a d'ailleurs été vivement critiqué par le secrétaire général de l'OTAN, qui s'exprimait juste avant l'ouverture du sommet.
Quelle action l'OTAN peut-elle envisager ?
Une intervention militaire directe a été et reste exclue, d'après le patron de l'OTAN.
"_L'idée d'imposer une zone d'exclusion aérienne de l'Ukraine, a-t-il souligné, cela suppose d'attaquer massivement le système de défense aérienne russe en Russie, en Biélorussie et en Ukraine. __Cela suppose aussi d'abattre des avions russes.
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Cela augmenterait considérablement le risque d'une guerre totale entre l'OTAN et la Russie, et cela s'accompagnerait de toujours plus de morts et de destructions."
Lors de ce sommet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky devait s'exprimer en visio-conférence, pour tenter d'obtenir un engagement plus marqué des dirigeants de l'OTAN.
Le flanc oriental
L'Otan va également discuter de la nécessité de "réinitialiser ses défenses sur son flanc oriental", a-t-il ajouté. Quatre nouveaux groupements tactiques vont être créés en Roumanie, en Hongrie, en Bulgarie et en Slovaquie, et renforcer les quatre déjà constitués en Pologne et dans les trois pays Baltes.
Plus de 100 000 militaires américains sont actuellement présents en Europe et plus de 40 000 troupes sont sous commandement direct de l'Otan dans la partie orientale de l'Alliance.
Les discussions vont porter sur la pérennisation de ces forces et l'augmentation des dépenses militaires des Alliés. Les décisions sont attendues fin juin lors du sommet de l'Otan à Madrid.