Pourparlers d'Istanbul : Kyiv propose un accord, Moscou s'engage à réduire la pression

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Les pourparlers russo-ukrainiens ont été "substantiels" ce mardi.

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La Russie s'est engagée à réduire la pression militaire autour de la capitale ukrainienne ce mardi à l'issue d'une session de pourparlers qualifiés de "substantiels" à Istanbul. L'Ukraine réclame un accord international sur sa sécurité.

C'est dans la ville turque d'Istanbul, à cheval entre l'Europe et l'Asie, que renaît l'espoir de mettre un terme à la guerre en Ukraine. Pour la première fois depuis plusieurs semaines, les pourparlers entre négociateurs russes et ukrainiens au sujet d'un accord sur la neutralité de l'Ukraine ont été qualifiés de "substantiels" par la partie russe.

"Afin de renforcer la confiance mutuelle, de créer les conditions nécessaires à la poursuite des pourparlers et à la réalisation de l'objectif final - la coordination et la signature d'un accord - le ministère russe de la Défense a pris la décision de réduire de manière radicale l'activité militaire en direction de Kyiv et de Tchernihiv", a déclaré Alexander Fomin, vice-ministre russe de la défense.

Kyiv veut un accord international

De son côté, l'Ukraine réclame un "accord international" pour garantir sa sécurité, dont seraient signataires plusieurs pays garants. Selon le négociateur ukrainien Mykhailo Polodyak, "il y aura un référendum pour que les citoyens ukrainiens expriment leur opinion sur ce traité et la manière dont il doit fonctionner. Ensuite seulement, il y aura un processus de ratification par les parlements des pays garants et par le parlement ukrainien".

L'Ukraine attend désormais la réponse de la Russie à ses propositions. Selon Kyiv, une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky pourrait avoir lieu dès qu'un projet d'accord de paix sera prêt.

Les représentants de l'Ukraine et de la Russie ont été reçus par le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, selon qui les deux parties ont "des préoccupations légitimes". Avant le début des pourparlers, il a appelé les négociateurs à "mettre un terme à cette tragédie".

La Turquie avait accueilli le 10 mars à Antalya la première rencontre entre les ministres des Affaires étrangères russe et ukrainien depuis le début de l'invasion russe le 24 février. Cette réunion n'avait pas permis de parvenir à cessez-le-feu ni de marquer d'autre avancée.

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