La Russie demande une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, suite au massacre de Boutcha

Le corps sans vie d'un homme, les mains attachées derrière le dos, gît sur la chaussée à Bucha, en Ukraine, dimanche 3 avril 2022
Le corps sans vie d'un homme, les mains attachées derrière le dos, gît sur la chaussée à Bucha, en Ukraine, dimanche 3 avril 2022 Tous droits réservés Vadim Ghirda/Copyright 2022 The Associated Press. All rights reserved.
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Par Camille Pauvarel
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Suite aux images sordides des centaines de corps torturés dans la ville ukrainienne libérée par la Russie de Boutcha. De nombreux pays se révoltent et Moscou demande une réunion au Conseil de sécrutié de l'ONU.

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Partout dans le monde, les découvertes macabres à Boutcha continuent de susciter de vives réactions et émotions.

Des corps mutilés, avec parfois les mains liées dans le dos, empilés dans des fosses ou déposés seuls dans des rues désertées, des images qui ne peuvent qu'évoquer le passage d'une violence.... inouïe.

Selon Kyiv, jusqu'à présent, plus de 400 civils ont été retrouvés dans ces territoires libérés par les troupes russes autour de la capitale ukrainienne. Et le nombre total de morts reste encore incertain.

"Je veux que tous les dirigeants de la Fédération de Russie voient comment leurs ordres sont exécutés. Il y a une responsabilité commune. Pour ces meurtres, pour cette torture, pour les bras arrachés par des explosions, gisant dans la rue... pour les balles dans la nuque.", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d'une intervention vidéo enregistrée ce dimanche.

Dimanche, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres s'est dit "profondément choqué par ces images et a appelé à l'ouverture d'une enquête indépendante.

Les Européens ont eux aussi réagi. Le président français a indiqué que les autorités russes devraient répondre de ces crimes.

Tandis que le chancelier allemand Olaf Scholz a déjà qualifié ces exactions de crimes de guerre, brandissant la menace de mise en place de sanctions supplémentaires à l'encontre de la Russie : "Le président russe Vladimir Poutine et ses partisans en ressentiront les conséquences. Et nous continuerons à fournir des armes à l'Ukraine pour qu'elle puisse se défendre contre l'invasion russe".

La Russie se défend en affirmant que ces images ont été montées par l'Ukraine pour interpeller les Occidentaux. Elle demande une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU pour statuer sur les "provocations haineuses" commises selon elle par son belligérant.

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