Guerre en Ukraine : l'offensive se confirme à l'Est

Les forces armées se préparent.
Les forces armées se préparent. Tous droits réservés Vadim Ghirda/Copyright 2022 The Associated Press. All rights reserved.
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Par Euronews avec AFP
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Nouveaux bombardements dans plusieurs villes ukrainiennes, dont Kharkiv, deuxième plus grande ville du pays.

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Aéroport de Dnipro détruit, Kharkiv de nouveau bombardée... Le point sur la situation en Ukraine ce dimanche 10 avril.

L'offensive russe à l'Est se confirme. Un convoi de véhicules militaires de 13 kilomètres se dirigeait ce dimanche matin en direction du Donbass.

La région, est déjà largement contrôlée par les russes, de Kherson jusqu'à Kharkiv. Cette dernière, la deuxième plus grande ville du pays, a été, avec sa banlieue, le théâtre de bombardements ce dimanche matin, faisant au moins deux morts.

L'aéroport de Dnipro, grande ville de l'Est de l'Ukraine, a été de nouveau bombardé par les Russes, et "complètement détruit", selon le gouverneur régional Oleg Sinegoubov sur Facebook.

Mais malgré ces attaques, les forces de Kyiv, de leur côté, se disent prêtes pour "la grande bataille" dans l'Est du pays... Même si les russes tentent de les fragiliser, comme l'explique Oleksandr Shputun, porte-parole de l'état major des forces armées ukrainiennes : "L'ennemi continue de mener une offensive de grande ampleur contre notre État. Il tente de percer les défenses des forces armées ukrainiennes près de la ville d'Izioum et d'établir un contrôle total de la ville de Marioupol. Les occupants tentent également d'améliorer les positions tactiques de leurs divisions en direction de Mykolaïv". 

Enquêtes pour crimes de guerre

L'Ukraine a ouvert 5 600 enquêtes pour crimes de guerre présumés sur son territoire depuis le début de l'invasion russe, a indiqué dimanche la procureure générale d'Ukraine Iryna Venediktova sur la chaîne britannique Sky News.

Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a appelé de son côté les scientifiques à étudier les effets de la propagande russe qui a, selon lui, préparé le terrain pour les atrocités de Boutcha, ville près de Kyiv qui a été sous occupation russe.

Les civils, eux, continuent de fuir... Comme à Kramatorsk, où les évacuations ont repris ce samedi, après qu'une frappe a tué 52 personnes la veille, dans une gare, alors qu'elles tentaient de prendre le train pour partir de la ville. Ce qui plonge la population dans la crainte, comme l'indique Pascal Hundt, chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge en Ukraine : "Les gens sont encore plus dans la peur et le désespoir. C'est l'un des problèmes : ils n'osent plus prendre le train, donc ils se déplacent en voiture. Ils ont aussi des difficultés à se rendre à l'hôpital. Et au moment où je parle, le Comité international de la Croix-Rouge, en collaboration avec la Croix-Rouge allemande, essaye également de faciliter l'évacuation des blessés en première ligne".

Ce dimanche, neuf couloirs humanitaires sont ouverts. L'un des convois partira de Marioupol, en direction de Zaporijia, d'autres de Berdiansk, et d'Enerhodar et de Tokmak. Cinq autres sont prévus pour la région de Louhansk.

Au total, plus de 4,5 millions d'ukrainiens ont fui leur pays depuis l'invasion russe. 90% d'entre eux, sont des femmes et des enfants.

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