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Embargo sur les hydrocarbures russes : les pays d'Europe centrale sont divisés

Les ministres du C5 réunis à Prague ce mardi
Les ministres du C5 réunis à Prague ce mardi Tous droits réservés  CZCT
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Par euronews
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Rép.Tchèque et Hongrie par exemple ne sont pas du tout d'accord au sujet d'un embargo sur le gaz et le pétrole russes.

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Les sanctions prises à l'encontre de la Russie provoquent des divergences au sein du C5, le groupement des pays d'Europe centrale, qui réunit République Tchèque, Slovaquie, Hongrie, Autriche et Slovénie. A Prague, leur rencontre informelle a montré de fortes différences de point de vue notamment sur la question d'un embargo sur les hydrocarbures russes. Embargo qui est une priorité pour les Tchèques :

"Pendant notre présidence européenne, dit Jan Lipavský, le ministre tchèque des Affaires Etrangères, je voudrais avancer sur la question de la fin des importations de pétrole russe car les revenus qui proviennent ainsi de l'Union Européenne doivent être réduits".

Mais pour la Hongrie, amie de la Russie, c'est une ligne rouge à ne pas franchir.

Péter Szijjártó, mibistre hongrois des Affaires Etrangères : "Nous avons signé cinq paquets de sanctions jusqu'à présent. Nous avons soutenu ces mesures prises par l'UE, nous avons une ligne rouge claire qui est la sécurité énergétique de la Hongrie, c'est pourquoi nous avons déjà décidé que nous ne pouvions pas signer de sanctions, ni sur le pétrole ni sur le gaz."

L'Autriche, elle, fait appel au pragmatisme et à l'adoption de sanctions qui affectent davantage la Russie que l'Europe. 

La Slovaquie veut augmenter l'aide militaire à l'Ukraine et la Slovénie préconise de ne pas répéter les erreurs du passé et de mettre fin à la dépendance européenne vis-à-vis du gaz et du pétrole russes.

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