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La guerre en Ukraine est entrée dans son 63ème jour.
Ce mercredi, le groupe russe Gazprom a annoncé la suspension de ses livraisons de gaz à la Pologne et la Bulgarie. En réaction, ces deux pays sont désormais approvisionnées en gaz "par leurs voisins de l'Union européenne", a affirmé plus tard dans la journée la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
L'armée russe a, elle, affirmé ce 27 avril avoir détruit en tirant des missiles une "grande quantité" d'armes livrées à Kyiv par les Etats-Unis et des pays européens, dans le sud-est de l'Ukraine.
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres est arrivé aujourd'hui en Ukraine, sa première visite depuis le début de l'invasion russe le 24 février.
Enfin, l'Ukraine a dit ce mercredi s'attendre à "des semaines extrêmement difficiles" face à l'armée russe qui "a déjà accumulé des forces pour une offensive majeure dans l'est" du pays, priorité de Moscou
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Le président ukrainien a commenté ce mercredi soir la proposition faite aujourd'hui par la Commission européenne de suspendre pendant un an tous les droits de douane sur les produits ukrainiens importés dans l'UE afin de soutenir l'économie du pays attaqué par la Russie.
Volodymyr Zelensky s'est ainsi félicité de cette proposition qui "nous permettra de soutenir l'activité économique au maximum en Ukraine et de préserver notre production nationale"
Cette proposition doit être encore approuvée par le Parlement européen et les 27 pays membres de l'UE.
L'Ukraine a dit mercredi s'attendre à "des semaines extrêmement difficiles" face à l'armée russe qui "a déjà accumulé des forces pour une offensive majeure dans l'est" du pays, priorité de Moscou.
"Nous avons des semaines extrêmement difficiles à venir", a prévenu le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov, dans un communiqué sur Facebook, appelant les Ukrainiens à "la résilience et l'unité" après plus de deux mois de conflit avec la Russie.
Selon lui, l'armée russe, "déjà consciente de sa défaite stratégique, va tenter d'infliger le plus de souffrances possibles" aux soldats ukrainiens qu'il a exhortés à "tenir le coup".
Plus tôt dans la journée, l'armée ukrainienne avait reconnu une avancée des forces russes dans l'est du pays, avec la prise de plusieurs localités dans la région de Kharkiv et dans le Donbass.
Le 18 avril, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait, pour sa part, annoncé le début de l'offensive russe contre l'est du pays, dont une partie est aux mains des séparatistes prorusses depuis 2014 et qui est désormais l'objectif prioritaire de Moscou.
"La mise en oeuvre des accords (avec des pays étrangers), la formation et le déploiement de la logistique prennent un certain temps", a enfin regretté M. Reznikov, se félicitant toutefois que "l'aide à l'Ukraine allait croître" dans les prochains jours, selon lui.
La situation sur le terrain en Ukraine avec notre journaliste Sasha Vakulina :
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres est arrivé mercredi en Ukraine, sa première visite depuis le début de l'invasion russe le 24 février, a-t-il annoncé sur son compte Twitter mercredi.
"Je suis arrivé en Ukraine après m'être rendu à Moscou", a-t-il écrit, indiquant vouloir "poursuivre notre travail pour étendre le soutien humanitaire et assurer l'évacuation des civils des zones de combat". M. Guterres doit se rendre jeudi matin à Borodianka, Irpin et Boutcha, théâtres d'exactions pendant l'occupation russe en mars, avant de rencontrer le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kouleba et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
La Russie a annoncé ce mercredi l'expulsion de huit diplomates japonais en représailles à une décision similaire de Tokyo récemment prise à l'encontre des diplomates russes en raison de l'offensive russe en Ukraine.
Avec le début de cette opération militaire le 24 février, "Tokyo a pris un cap anti-russe ouvertement hostile", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Il accuse les autorités japonaises d'inciter à "une hystérie anti-russe" dans leur pays, dont "l'apothéose a été l'expulsion de huit diplomates russes" début avril.
"Compte tenu du principe de réciprocité, la partie russe a demandé que huit collaborateurs diplomatiques japonais quittent notre pays d'ici au 10 mai", est-il précisé dans le communiqué.
En France, plus de 70 000 Ukrainiens bénéficient actuellement de l'allocation pour demandeurs d'asile (Ada), deux mois après le début de la guerre en Ukraine, a annoncé ce mercredi l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii).
34 700 cartes Ada ont été délivrées à des familles ukrainiennes, a indiqué l'organisme sous tutelle du ministère de l'Intérieur qui verse cette allocation.
"Nous dépassons ce jour les 70 000 déplacés ukrainiens couverts par l'allocation", a souligné le directeur général de cette administration, le préfet Didier Leschi.
Le commandement Sud de l'armée ukrainienne a affirmé ce mercredi qu'à Kherson une manifestation contre le projet russe d'organiser un "référendum" d'indépendance dans cette région, en grande partie contrôlée par Moscou, avant été repoussée à coups de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes.
Le ministère ukrainien de la Défense, ainsi que son homologue britannique, avait indiqué ces derniers jours qu'un tel projet était en préparation, Kyiv ajoutant que ce serait également le cas dans la région de Mykolaïv.
Interrogé sur ce point, le ministère russe des Affaires étrangères a démenti ce lundi vouloir organiser un référendum dans la région de Kherson. Je n’ai rien entendu là-dessus" a ainsi déclaré Andrey Rudenko, le vice-ministre russe des Affaires étrangères.
Non reconnus par la communauté internationale, ces référendums, organisés en 2014, avaient entériné l'annexion de la Crimée par la Russie et la création des territoires contrôlés par les séparatistes pro-russes dans le Donbass, autour des grandes villes de Donetsk et de Lougansk.
Deux jours avant le déclenchement de l'invasion russe en Ukraine, le 24 février 2022, Vladimir Poutine avait reconnu unilatéralement l'indépendance de ces deux entités, Les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk.
L'armée ukrainienne a affirmé avoir bombardé les positions russes sur l'île aux Serpents, en mer Noire, devenue symbole de la résistance ukrainienne depuis le début de l'invasion des forces russes le 24 février.
"Nos forces ont effectué des frappes sur les positions de l’ennemi sur l'île aux Serpents", a indiqué mardi soir le commandement Sud de l'armée ukrainienne sur Facebook, affirmant avoir touché un "poste de contrôle" et détruit un système antiaérien. "Les pertes des Russes sont en train d'être clarifiées", a-t-il ajouté.
La Russie n'a pas confirmé que des tirs avaient touché l'île, dont elle a pris le contrôle peu après le début de son invasion de l'Ukraine le 24 février.
Cette petite île en mer Noire est devenue un symbole en Ukraine depuis un échange radio, devenu viral sur les réseaux sociaux, dans lequel, au premier jour du conflit, les garde-frontières ukrainiens avaient lancé "Va te faire foutre, navire militaire russe !" au croiseur russe, le Moskva, qui leur intimait de se rendre.
Dans un post sur son compte Twitter, le ministère britannique de la Défense a affirmé que "le président Poutine a envoyé de nombreux jeunes conscrits en Ukraine pour mener une guerre illégale et non provoquée".
Les services du ministère ont ajouté qu'il "est probable que nombre d'entre eux ignoraient qu'ils partaient en guerre jusqu'au jour de l'invasion".