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Premier procès pour crime de guerre, le G7 apporte son soutien à l'Ukraine

En ht à g. : soldat russe jugé pour "crimes de guerre" en Ukraine / ht. à dr. : le groupe ukrainien à l'Eurovision / en bas : ministres des Aff. étrangères du G7, le 12 /05/22
En ht à g. : soldat russe jugé pour "crimes de guerre" en Ukraine / ht. à dr. : le groupe ukrainien à l'Eurovision / en bas : ministres des Aff. étrangères du G7, le 12 /05/22 Tous droits réservés  AP Photo
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Par euronews avec AFP, AP
Publié le Mis à jour
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Situation sur le terrain, réactions internationales, sanction, le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

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79ème jour de guerre en Ukraine.

Réunis en Allemagne, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont assuré ce vendredi leur soutien à Kyiv "jusqu'à la victoire", selon une déclaration du chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian.
En Ukraine, les accusations de crimes de guerre s'accumulent contre l'armée russe.

Le fil des événements du jour, à remonter ci-dessous :

Live terminé

C'est le fin de ce fil direct consacré à la guerre en Ukraine
Merci de l'avoir suivi.
Pour d'autres infos, rendez-vous sur nos réseaux sociaux et notre site internet.


Bonne soirée !


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Le point sur la situation à 20h30

- 1ère comparution en justice d'un soldat russe accusé de crime de guerre


Un soldat russe accusé d'avoir tué un civil au cours de l'invasion de l'Ukraine par Moscou a comparu vendredi devant un tribunal à Kiev pour une audience préliminaire, avant un procès fixé au 18 mai, le premier du genre depuis le début de la guerre.


L'accusé, Vadim Chichimarine, 21 ans, est accusé d'avoir tiré avec une kalachnikov depuis la fenêtre d'une voiture dans laquelle il circulait, abattant un civil de 62 ans qui n'était pas armé.



- Suspension des livraisons d'électricité russe vers la Finlande


L'opérateur du réseau électrique finlandais a assuré pouvoir se passer des importations de courant venues de Russie, suspendues à partir de samedi à cause d'impayés. 
Cette annonce intervient sur fond de montée des tensions entre Moscou et Helsinki, qui a annoncé sa volonté d'adhérer "sans délai" à l'Otan sous l'influence de l'offensive russe en Ukraine. Une intention vue d'un très mauvais œil par Moscou qui a d'ores et déjà menacé d'une riposte "militaro-technique".



- Le ton monte entre Zelensky et Macron


Emmanuel Macron essaye "en vain" de dialoguer avec son homologue russe Vladimir Poutine, a estimé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, jugeant "pas correct" que le président français soit prêt, selon lui, à "faire des concessions diplomatiques" à la Russie.


M. Macron avait affirmé lundi que, pour mettre fin à la guerre menée en Ukraine par l'armée russe, le paix devra se construire sans "humilier" la Russie. Pour M. Zelensky toutefois, "Macron n'a pas besoin de faire des concessions diplomatiques (à la Russie) maintenant". 



- Le G7 et la confiscation des avoirs russes


Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a demandé aux pays industrialisés du G7 de confisquer des avoirs russes qui serviront à la reconstruction de son pays. Le ministre était invité à une réunion des chefs de la diplomatie du G7 à Wangels, dans le nord de l'Allemagne.



- Suède et Finlande aux portes de l'Otan


Un rapport officiel suédois a ouvert la voie à une adhésion du pays à l'Otan, en multipliant les conclusions favorables avant la décision de ce pays nordique et de son voisin finlandais dans les prochains jours.


La Finlande doit officialiser sa décision dimanche, mais son président et sa Première ministre se sont déjà dits favorables jeudi à une adhésion "sans délai" à l'alliance.


Conséquence directe de l'invasion russe de l'Ukraine, Suède et Finlande, deux membres de l'UE restés des décennies hors des alliances militaires, doivent annoncer d'ici le début de la semaine prochaine leur candidature à l'Otan.
 


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Suspension des livraisons d'électricité russe vers la Finlande


L'opérateur du réseau électrique finlandais a assuré pouvoir se passer des importations de courant venues de Russie, suspendues à partir de samedi à cause d'impayés, au moment où la Finlande s'apprête à annoncer sa candidature à l'Otan.


"Nous étions préparés à cela et ce ne sera pas difficile. On peut gérer avec un peu plus d'importations de Suède et de Norvège", a déclaré vendredi à l'AFP Timo Kaukonen, un responsable des opérations de l'opérateur Fingrid.


"Un peu moins de 10%" de l'électricité consommée en Finlande provient de Russie, avec une capacité d'importation pouvant aller jusqu'à 900 mégawatts (MW) actuellement, a-t-il expliqué.


La Russie va suspendre ses livraisons d'électricité à la Finlande à partir de samedi, en raison d'impayés, a annoncé vendredi le fournisseur RAO Nordic Oy, détenu à 100% par l'entreprise russe InterRAO.


Ce dernier affirme ne plus avoir reçu de paiement pour l'électricité fournie à la Finlande depuis le 6 mai, sans dire si ces problèmes de règlement sont liés aux sanctions européennes visant la Russie après l'invasion de l'Ukraine.


Un message en ce sens figure sur le site de Nordpool, le marché nordique de l'électricité, avec une interruption des livraisons d'électricité à partir de minuit locales (21H00 GMT) dans la nuit de vendredi à samedi.


Cette annonce intervient sur fond de montée des tensions entre Moscou et Helsinki, qui a annoncé sa volonté d'adhérer "sans délai" à l'Otan sous l'influence de l'offensive russe en Ukraine. Une intention vue d'un très mauvais oeil par Moscou qui a d'ores et déjà menacé d'une riposte "militaro-technique".


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L'inflation, qui s'envole en Russie depuis des mois, a encore grimpé, atteignant 17,8% en avril sur un an, selon les données de l'agence de statistiques Rosstat publiées vendredi, un niveau jamais vu depuis début 2002.


Par rapport au mois de mars de cette année, les prix ont progressé de 1,6% en avril.


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Deux journalistes de la chaîne d'information russe RT ont été blessés dans des tirs des forces ukrainiennes dans la région de Donetsk, dans l'Est de l'Ukraine, a indiqué vendredi cette chaîne dans un communiqué. 


"L'équipe du journaliste de guerre de RT Valentin Gorchenine a été visé par des tirs de missiles ukrainiens près de Dokoutchaïevsk", dans la République populaire de Donetsk (DNR), a affirmé RT dans le communiqué publié sur Telegram.


"Valentin lui-même n'a pas été blessé. Mais ses cameramen Vladimir Bataline et Viktor Mirochnikov ont été blessés par des éclats d'obus dans les jambes et le dos et sont en train d'être emmenés à l'hôpital", a-t-elle précisé.


Financée par l'Etat russe, RT avait été interdite début mars de diffusion dans l'Union européenne, accusée d'être un instrument de "désinformation" de Moscou dans son offensive en Ukraine lancée le 24 février. Ces accusations sont rejetées par la chaîne.


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Les clubs russes et l'UEFA


Quatre clubs russes de foot ont annoncé avoir déposé un recours auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) contre leur mise au ban des compétitions européennes en 2022-2023, décidée par l'UEFA à cause du conflit en Ukraine.


"Notre club, ainsi que trois autres clubs de la Première ligue russe -- Zenit Saint-Pétersbourg, Dynamo Moscou et Sotchi -- ont fait appel devant le Tribunal arbitral du sport à Lausanne de la décision de l'UEFA prise le 2 mai 2022 de bannir les clubs russes des compétitions européennes", a indiqué le CSKA Moscou dans un communiqué.


Le CSKA Moscou "aspire à participer aux compétitions européennes", ajoute-t-il.


Début mai, l'UEFA a annoncé qu'"aucun club russe" ne participerait à la saison 2022-2023 des compétitions interclubs européennes, à savoir la Ligue des champions, la Ligue Europa ou encore la Ligue Europa Conférence.


Cette mesure forte est venue renforcer la mise à l'écart du football russe, déjà exclu fin février par la Fifa du Mondial-2022 au Qatar.


La décision adoptée par l'UEFA a privé le Zenit Saint-Pétersbourg, sacré champion de Russie 2022, de son billet direct pour la phase de poules de la prochaine C1.
 


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Le premier procès pour crime de guerre depuis l'invasion russe de l'Ukraine débutera le 18 mai à Kyiv, un jeune soldat russe se trouvant sur le banc des accusés, suspecté d'avoir tué un homme de 62 ans.


L'accusé, Vadim Chichimarine, 21 ans, est arrivé menotté, le crâne rasé, au petit tribunal de district Solomiansky de Kyiv dans un survêtement gris pour l'audience préliminaire vendredi, selon des images diffusées par la télévision ukrainienne.


La date du procès a été fixée "au 18 mai", au même tribunal, a précisé à l'AFP le bureau du parquet.


M. Chichimarine est accusé d'avoir tiré avec une kalachnikov par la fenêtre à bord d'une voiture dans laquelle il circulait, abattant un civil de 62 ans qui n'était pas armé.


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Zelensky, Macron et le (non-)dialogue avec Vladimir Poutine


Emmanuel Macron essaye "en vain" de dialoguer avec son homologue russe Vladimir Poutine, a estimé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.


"Il ne faut pas chercher une porte de sortie pour la Russie, et Macron le fait en vain", a regretté M. Zelensky jeudi soir sur la chaîne de télévision italienne RAI 1, selon des images diffusées vendredi sur sa chaîne Telegram.


"Je sais qu'il voulait obtenir des résultats dans la médiation entre la Russie et l'Ukraine, mais il n'en pas a eu", a-t-il asséné.


M. Macron avait affirmé lundi que, pour mettre fin à la guerre menée en Ukraine par l'armée russe, le paix devra se construire sans "humilier" la Russie.


Pour M. Zelensky toutefois, "Macron n'a pas besoin de faire des concessions diplomatiques (à la Russie) maintenant". 


Il a jugé cette démarche "pas très correcte" pour, à ses yeux, permettre à M. Poutine de "sauver la face", au moment où les Russes tentent toujours de prendre le contrôle du sud et de l'est de l'Ukraine.


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La finale du concours Eurovision de la chanson aura lieu ce samedi à Turin en Italie.
Un des favoris, c'est le groupe ukrainien "Kalush Orchestra".
Notre envoyée spéciale à Turin a rencontré le leader du groupe.
Voir là vidéo :


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Le son du hip-hop se mêle au bruit sourd des poings frappant de lourds sacs, sur lesquels des boxeurs déchaînent les coups, brûlant le stress accumulé par les semaines de guerre à Kyiv, la capitale ukrainienne.

Excellent reportage vidéo de l'AFP :


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Le chancelier allemand Olaf Scholz a "rappelé" à Vladimir Poutine lors d'un entretien téléphonique la "responsabilité particulière" de la Russie dans l'approvisionnement alimentaire mondial, "particulièrement sous tension en raison de la guerre" en Ukraine, selon un communiqué de la chancellerie allemande.


Le chef du gouvernement allemand a également "insisté" lors de l'entretien de 75 minutes dans la matinée sur la nécessité d'un cesser-le-feu "le plus rapidement possible" tout en "réfutant clairement l'accusation que le nazisme soit très répandu en Ukraine", ajoute le communiqué.


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Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba présent ce vendredi au sommet du G7 des ministres des Affaires étrangères, a demandé aux représentants des sept pays parmi les plus puissants du monde de confisquer des avoirs russes pour la reconstruction. Le ministre ukrainien a également déclaré que des sanctions sans embargo sur le pétrole russe seraient une rupture de l'unité de l'Union européenne, alors que les 27 n'ont pas réussi pour l'instant à s'entendre concernant un arrêt progressif des achats de cette source de carburant. 


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Le géant industriel allemand Siemens AG a annoncé ce jeudi qu'il se retirait de Russie, où il opèrait depuis près de 170 ans.


"Nous condamnons la guerre en Ukraine et avons décidé de mener un processus ordonné pour mettre fin à nos activités industrielles en Russie", a déclaré jeudi Roland Busch, le PDG de la société basée à Munich.


Siemens a été l'une des premières entreprises à suspendre toute nouvelle activité en Russie, ainsi que les livraisons internationales vers ce pays, après l'invasion de l'Ukraine en février dernier.


La société a déclaré qu'elle allait évaluer la situation en vue d'assurer la sécurité de ses 3 000 employés en Russie.


Le fabricant de trains et d'équipements industriels a déclaré que les sanctions russes ont réduit d'environ 600 000 euros les résultats de son deuxième trimestre fiscal, qui ont été publiés ce jeudi.


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Une adhésion de la Suède à l'OTAN réduirait le risque de conflit en Europe du Nord, selon un rapport officiel présenté ce vendredi en amont de la décision du pays scandinave dans les prochains jours.


"Une adhésion de la Suède à l'OTAN relèverait le seuil (de déclenchement) de conflits militaires et aurait ainsi un effet dissuasif en Europe du Nord", conclut cette revue stratégique préparée par le gouvernement et les partis au Parlement.


"Notre opinion est que nous ne subirions pas d'attaque militaire conventionnelle en réaction à une éventuelle candidature à l'OTAN", a affirmé la ministre suédoise des Affaires étrangères Ann Linde lors d'une conférence de presse.


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Le Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, a annoncé ce vendredi que l'UE va fournir une nouvelle aide militaire de 500 millions d'euros à l'Ukraine. 


Le financement de l'UE pour soutenir l'effort militaire ukrainien "sera ainsi porté à 2 milliards d'euros au total" depuis le début de la guerre le 24 février, a-t-il ajouté lors d'une déclaration à Wangels, dans le nord de l'Allemagne, où sont réunis jusqu'à samedi les chefs de la diplomatie du G7.


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Cette même source, le commandement de l'armée ukrainienne a indiqué que "5 personnes ont été tuées et 12 autres ont été blessées" dans les régions de Luhansk et Donetsk lors de frappes russes. 



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Le commandant de l'armée ukrainienne a affirmé ce vendredi, avoir abattu 200 avions russes.  



Ce bilan des pertes russes est communiqué quotidiennement par Kyiv, sans qu'il puisse être possible de le vérifier.  


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L'aide des Etats-Unis à l'Ukraine se poursuit, comme l'atteste un cliché mis en ligne par le département de la Défense, où des marines stationnés au Japon s'affairent pour préparer des palettes d'équipements à destination de Kyiv.




  


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Lors de sa dernière allocution diffusée ce jeudi soir sur ses différentes plateformes numérique, le président Ukrainien Volodymyr Zelensky a une nouvelle fois dénoncé la "barbarie"  de la Russie, en pointant les centaines d’établissements médicaux réduits en cendre par les que les forces russes. Il a ainsi assuré que "570 centres de soin" et "101 hôpitaux" avait été "totalement détruits" depuis le début de l'invasion lancée par Moscou le 24 février dernier .



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Le Royaume-Uni veut plus d'armes pour l'Ukraine

Le Royaume-Uni a demandé ce vendredi à ce que "plus d'armes" soient livrées à l'Ukraine face à la Russie contre laquelle elle exige de nouvelles sanctions, la France assurant à Kyiv le soutien du G7 "jusqu'à la victoire".


"Il est très important en ce moment de maintenir la pression sur Vladimir Poutine en fournissant plus d'armes à l'Ukraine et en augmentant les sanctions" contre le Kremlin, a affirmé la ministre des Affaires étrangères britannique Liz Truss lors d'une réunion du G7 à Wangels, dans le nord de l'Allemagne.


Liz Truss, la ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, le 12 mai à Wangels en Allemagne.

"L'unité du G7 a été vitale pendant cette crise pour protéger la liberté et la démocratie et nous continuerons à travailler ensemble pour y parvenir", a-t-elle ajouté.


Son homologue français Jean-Yves Le Drian a lui assuré Kiev du soutien des membres du G7 "dans la durée".


"Nous allons continuer dans la durée à soutenir le combat de l'Ukraine pour sa souveraineté jusqu'à la victoire de l'Ukraine", a-t-il déclaré.


"Nous ne sommes pas en guerre contre la Russie, c'est la Russie qui est en guerre contre l'Ukraine: il y a un agresseur et un agressé et nous soutenons l'agressé", a prévenu le ministre français.


Les ministres des Affaires étrangères du G7 (Allemagne, France, Italie, Canada, Etats-Unis, Japon et Royaume-Unis), rejoints par leurs homologues ukrainien Dmytro Kuleba et moldave Nicu Popescu, sont réunis jusqu'à samedi en Allemagne pour savoir comment soutenir davantage Kiev dans sa résistance à l'invasion russe. Le Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, est également présent lors de ce sommet, 


Dmytro Kuleba, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, à son arrivée à Wangels, le 13 mai 2022, pour participer au sommet du G7. Crédit photo : Kay Nietfeld/DPA via AP, Pool

Ils s'entretiendront notamment des répercussions de la guerre sur les pays les plus défavorisés, notamment africains, et les risques de crise alimentaire mondiale, avait indiqué la veille la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock, dont le pays assure la présidence du G7.


"Il y a des initiatives qui vont être prises qui seront, je pense, des initiatives de cohérence et de cohésion entre les différents acteurs pour permettent d'éviter les conséquences sur l'approvisionnement alimentaire de la crise ukrainienne", a indiqué M. Le Drian.


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Charles Michel en visite ce vendredi à Hiroshima, à l'occasion de son déplacement au Japon où il était arrivé la veille en compagnie de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a jugé que "l'ordre mondial été menacé" avec la guerre en Ukraine, déclenchée par l'invasion russe le 24 février dernier. Depuis le musée du mémorial de la Paix de Hiroshima, le président du Conseil européen a notamment déclaré :


"Je quitte aussi ce musée saisi par une détermination intense à débarrasser le monde des armes de destruction massive, et cette ville est un rappel brutal de l'urgence.


Nous disposons de règles internationales et d'institutions mondiales pour le désarmement nucléaire et la maîtrise des armements. Nous devons les protéger et les renforcer pour garantir la paix et la sécurité. Charles Michel Président du Conseil européen


Mais à l'heure où nous parlons, l'ordre mondial est menacé. La Russie, un État doté de l'arme nucléaire et un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, attaque la nation souveraine de l'Ukraine, tout en faisant des références honteuses et inacceptables à l'utilisation d'armes nucléaires".


Les deux dirigeants européens se sont rendus dans l'archipel nippon à l'occasion du 29ème sommet entre l'Union européenne et le Japon.




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Le point sur la situation à 8h :

- La Russie accusée de crimes de guerre

Les accusations de crimes de guerre s'accumulaient vendredi contre l'armée russe en Ukraine, notamment le déplacement de force de milliers de personnes dans des "camps de filtration", alors que plus de six millions d'Ukrainiens ont fui leur pays depuis le début de la guerre.


Les chaînes américaine CNN et britannique BBC ont diffusé jeudi des images de vidéosurveillance les décrivant comme le meurtre de deux civils ukrainiens, sans armes, abattus par des soldats russes dans la banlieue de Kyiv, le 16 mars.


Les militaires les fouillent avant de partir le long d'un commerce, puis ils reviennent sur leurs pas et leur tirent dans le dos.


Selon CNN, le Parquet ukrainien enquête sur ces faits sur la base d'accusations de crimes de guerre. L'AFP n'a pas été en mesure de vérifier les images de façon indépendante.


Cette vidéo s'ajoute aux nombreux témoignages sur les exactions dont sont accusées les troupes russes en Ukraine.


"Les militaires (russes) ont bombardé une maison d'habitation avec un char. Deux hommes et une femme ont été tués", a ainsi indiqué le parquet de la région de Kharkiv, dans l'est du pays, précisant que leurs corps, enterrés par les voisins dans la cour de leur maison, ont été exhumés ce mercredi.


A l'arrivée du char, les habitants "se sont mis à rentrer dans la maison pour se cacher. Il a tiré dans la porte juste après. Quatre personnes sont mortes, deux ont été blessées", a raconté en pleurs à l'AFP Olga Karpenko, 52 ans, dont la fille est l'une des victimes, tuée par un éclat d'obus.


Les actes de l'armée russe feront l'objet d'investigations, notamment de la commission spéciale du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, qui en a reçu le feu vert jeudi, de la Cour pénale internationale et des autorités ukrainiennes.


A New York, des représentants de l'ONU ont réclamé l'arrêt des bombardements d'écoles en Ukraine, tout en dénonçant leur utilisation à des fins militaires.



- "Camps de filtration

Comme en écho, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a encore dénoncé ce jeudi soir l'attaque d'écoles par les Russes dans la région de Cherniguiv.


Outre ces allégations, les Etats-Unis ont accusé ce jeudi l'armée russe d'avoir transféré, "de force", "plusieurs milliers" d'Ukrainiens dans des "camps de filtration", les soumettant à un traitement "brutal".


Moscou aurait aussi déplacé "au moins plusieurs dizaines de milliers d'autres (Ukrainiens) en Russie ou dans des territoires contrôlés par la Russie", a ajouté l'ambassadeur américain auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Michael Carpenter.


Kyiv a avancé le nombre de 1,2 million de personnes déportées par Moscou en Russie.


- Six millions d'Ukrainiens réfugiés à l'étranger 

L'Ukraine a aussi vu plus de six millions des siens fuir le pays, dont plus de la moitié -3,27 millions- vers la Pologne, a souligné le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) à Genève, relevant toutefois que le flot de ces départs s'est considérablement tari au fil des semaines. 


La tendance s'est même inversée.


Depuis qu'est passé le 9 mai, lorsque l'Ukraine redoutait une action militaire d'éclat de la Russie qui marque ce jour-là l'anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie, les retours se sont accélérés, avec 34 000 retours en Ukraine contre 29 000 départs à l'étranger ce mardi, selon les chiffres des garde-frontières ukrainiens. 


"Je suis reconnaissante envers les gens à l'étranger mais mon foyer me manquait. Ma mère est ici avec mon chien", a expliqué à l'AFP, sur le quai de la gare de Kyiv, Maria Pchenytchna, 16 ans, qui avait quitté son domicile fin février à la va-vite.


Le solde global reste cependant encore largement négatif - avec 5,9 millions de départs pour 1,56 million de retour, toujours selon les garde-frontières.


Plus de huit millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur même de l'Ukraine, qui comptait avant le conflit 37 millions d'habitants, hors Crimée, annexée par la Russie en 2014, et les zones de l'est contrôlées par des séparatistes prorusses.


- Azovstal : Kyiv discute avec Moscou de l'évacuation de soldats grièvement blessés

Le bataillon Azov continue de défendre l'ancienne aciérie  Azovstal, dernier bastion ukrainien de Marioupol. Maintenant que les civils ont été mis à l'abri, les soldats réclament l'évacuation des combattants blessés. Ils seraient plusieurs centaines, bloqués dans les sous-terrains du complexe industriel sans accès aux soins et dans des conditions d'hygiène dangereuses.


Kyiv assure avoir commencé des "pourparlers difficiles" avec la Russie pour l'évacuation de 38 soldats ukrainiens grièvement blessés, 


"Nous travaillons étape par étape", a ainsi déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk sur Telegram, réfutant le chiffre de 500 à 600 personnes avancé par certains médias.


- Les bombardements se poursuivent dans l'est de l'Ukraine

Sur le terrain, les combats se poursuivent dans le Donbass, où la Russie ne progresse que lentement, et essaie notamment de prendre "le contrôle total" des localités de Roubijné et de Severodonetsk, selon la présidence ukrainienne.


Bakhmut, à une centaine de kilomètres au Nord de Donetsk, continue également d'être bombardée. Quelques villes des environs sont tombées entre les mains de Moscou, ces derniers jours.
Beaucoup d'habitants craignent l'avancée des troupes russes mais restent sur place et tentent de poursuivre leur vie quotidienne, malgré la lente avancée des forces russes sur leur territoire.
Au moins deux villes sont assiégées dans la région de Lougansk.


Plus au Sud, les Russes tentent toujours de prendre le contrôle de la région de Mykolaïv, ultime verrou avant Odessa.


- S'instruire malgré la guerre

Dans plusieurs endroits du pays, comme à Kharkiv, les enfants apprennent à vivre sous terre. L'année scolaire est terminée pour eux depuis le jour de l'invasion russe, mais ceux qui le peuvent organisent des leçons.


Archives : écoliers ukrainiens, réfugiés à Lviv dans l'Est de l'Ukraine, assistant à des cours en ligne. Crédit photo : AP Photo/Bernat Armangue


Certaines écoles et universités maintiennent aussi un enseignement à distance avec un accès parfois difficile à internet, un combat de plus pour les enseignants et les étudiants.


- Sommet du G7

Les ministres des Affaires étrangères du G7, rejoints par leurs homologues ukrainien Dmytro Kuleba et moldave Nicu Popescu, se réunissent ce vendredi en Allemagne.


Au menu du sommet figure la façon dont les sept puissances parmi les plus riches de la planète (Allemagne, France, Italie, Canada, Etats-Unis, Japon et Royaume) peuvent soutenir davantage Kyiv dans sa résistance à l'invasion russe, ainsi que la Moldavie.


La Russie est soupçonnée de vouloir faire avancer ses troupes jusqu'à la Transdniestrie, une région séparatiste prorusse sur le territoire moldave.


La question des sanctions et des perturbations dans les fournitures de gaz devrait aussi être abordée.


"L'Europe doit couper l'oxygène énergétique" à la Russie et "se débarrasser de sa dépendance du gaz russe", a exhorté jeudi M. Kouleba.


Les 27 Etats de l'UE s'efforcent de réduire leur dépendance aux hydrocarbures russes depuis le début du conflit, mais n'ont pas réussi pour l'instant à s'entendre concernant un arrêt progressif des achats de pétrole russe.


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