Nucléaire : la Belgique ferme son premier réacteur en pleine crise énergétique

La centrale nucléaire de Doel, près du port d'Anvers en Belgique, où un réacteur a été mis à l'arrêt le 23 septembre 2022.
La centrale nucléaire de Doel, près du port d'Anvers en Belgique, où un réacteur a été mis à l'arrêt le 23 septembre 2022. Tous droits réservés EBU / BEVRT
Par Euronews avec AFP
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La Belgique a fermé un premier réacteur dans le cadre de sa sortie du nucléaire, mais la décision suscite doutes et polémiques en pleine flambée des prix de l'énergie sur fond de guerre en Ukraine.

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La Belgique a fermé vendredi un premier réacteur nucléaire dans le cadre de sa sortie de l'atome. Mais la décision suscite doutes et polémiques en pleine flambée des prix de l'énergie sur fond de guerre en Ukraine.

L'opérateur Engie a mis a l'arrêt le 23 septembre en fin de journée l'un des quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Doel, situé dans le port d'Anvers sur l'Escaut. Il pouvait produire à lui seul jusqu'à 10% de l'électricité du pays.

La déconnexion du réacteur Doel 3, âgé de 40 ans, a été préparée de longue date. Elle s'inscrit dans le plan belge de sortie du nucléaire approuvé en 2003 qui prévoyait à l'origine l'arrêt à l'horizon 2025 des sept réacteurs qui assurent environ la moitié des besoins du pays.

A l'approche des échéances, le doute semble pourtant gagner le gouvernement fédéral qui se divise sur la question alors que la hausse des coûts de l'énergie met à rude épreuve ménages et entreprises.

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