Climat : 1/3 des glaciers répertoriés par l'UNESCO vont disparaître

Le glacier du Petit Vignemale, à gauche, et des Oulettes, à droite dans la chaîne de montagnes pyrénéennes en 2020.
Le glacier du Petit Vignemale, à gauche, et des Oulettes, à droite dans la chaîne de montagnes pyrénéennes en 2020. Tous droits réservés Aritz Parra/Copyright 2021 The AP. All rights reserved.
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Par Camille Pauvarel avec AFP
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Dans son rapport, l'UNESCO indique aussi qu'en réduisant nos émissions de CO2, il est possible de sauver l'autre partie.

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Dans moins de 30 ans, il se sera plus possible d’admirer les imposants glaciers des Pyrénées à cheval sur la France et l'Espagne, du Kilimandjaro en Tanzanie ou encore du Yellowstone aux Etats-Unis. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils auront disparu. Et ils ne sont pas les seuls, selon l’UNESCO, 1/3 des glaciers classés au patrimoine mondiale par l’agence devraient disparaître d’ici 2050. Un rapport qui fait froid dans le dos mais souligne que l’on peut encore agir pour sauver les 2/3 restants en réduisant nos émissions de CO2.

L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, s'appuie sur le recensement de 18,600 glaciers sur 50 sites, ce qui équivaut à 10% de la surface glaciaire mondiale. Son rapport rappelle que l'ensemble des glaciers classés en Afrique va disparaître d'ici à 2050, y compris ceux du Parc national du Kilimandjaro, en Tanzanie, ou du Mont Kenya.

Dans son rapport, l’organisation indique aussi que la fonte s'accélère depuis le début des années 2000. Elle prévient que les 2/3 restants pourraient être sauvés uniquement si le réchauffement climatique ne dépasse par les 1,5 degrés. Actuellement, les glaciers du patrimoine mondial fondent à raison de 58 milliards de tonnes de glace chaque année, soit le volume d'eau utilisé annuellement par la France et l'Espagne, contribuant 5% à l'élévation mondiale du niveau de la mer, selon le rapport.

Pour la directrice générale de l'UNESCO, la publication de ce rapport trois jours avant l'ouverture de la COP27 en Egypteest un "appel à l'action".

La conférence COP 27 de l'ONU sur le climat, qui se tient du 6 au 18 novembre dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, "aura un rôle crucial à jouer pour aider à trouver des solutions", a souligné Audrey Azoulay, dans un communiqué.

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