Le "Jour du Bon Débarras" a été célébré à New York, sur Times Square. Inspiré d'une tradition sud-américaine, "Good Riddance Day" prend tout son sens cette année.
COVID, difficultés financières, Guerre en Ukraine... S'il y a bien un jour dans l’année où on peut célébrer le départ des mauvais souvenirs, c’est celui de "Good Riddance Day", le "Jour du Bon Débarras". Ce jeudi, à Times Square, en plein cœur de Manhattan, ils sont des centaines à tirer un trait sur l’année écoulée en déchirant publiquement leurs pires souvenirs.
"Je travaille dans un hôpital, ça fait trois longues trois années qu'on veut tous en finir avec la pandémie. On veut que les gens portent leur masque, on veut que les gens et tout le monde se fassent vacciner, et nous voulons continuer notre vie" explique Jacob Persily, qui dirige le service de Volontaires à l'Hôpital du New Jersey.
Sa voisine, Mala Dugar, ajoute : "tout était excessif en 2022, la pandémie, la désinformation, la colère, la haine entre nous... Je n'ai pas aimé ça du tout."
Cédric Jean-Louis, étudiant en design industriel, montre sa liste: "nous allons mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie. Il y a aussi l'augmentation drastique des décès de célébrités. Et pour ma part, je vais prendre un semestre de césure."
Basée sur tradition latino-américaine, cette fête a vu le jour en 2007. Pour beaucoup de participants, elle est à la fois une thérapie de groupe, et un moyen de conjurer le mauvais sort, pour démarrer l'année du bon pied.