?? Joe Biden a également décoré des responsables des opérations de vote qui ont résisté aux pressions du camp de Donald Trump, visant à modifier le résultat du scrutin présidentiel.
Deux ans après l'assaut du Capitole, Joe Biden a estimé vendredi qu'il n'y avait "aucune place pour la violence politique" en Amérique, en décorant notamment des policiers ayant fait face ce jour-là à une foule déchaînée de partisans de l'ancien président Donald Trump.
Alors qu'au même moment des élus républicains porteurs de certaines idées similaires à celles des assaillants du 6 janvier 2021 bloquaient toujours l'élection d'un président de la Chambre des représentants, le président démocrate a déclaré: "Nous devons dire clairement et d'une même voix qu'il n'y a aucune place (...) en Amérique pour l'intimidation des électeurs. Aucune, jamais, pour la violence politique."
Des responsables des opérations de vote décorés
"L'Amérique est un pays de droit, pas de chaos", a encore dit le démocrate de 80 ans, avant de saluer les personnes distinguées vendredi, "un remarquable groupe de citoyens américains".
"L'Histoire retiendra vos noms", a dit le président américain avant de décerner au total quatorze "Médailles présidentielles de la citoyenneté", l'une des plus hautes distinctions civiles américaines -- dont trois à titre posthume.
Joe Biden en a remis à des membres des forces de l'ordre dont le visage est, pour certains, presque devenu familier aux Américains à force de voir les images sidérantes du Capitole envahi, ou en raison de leurs témoignages frappants devant une commission d'enquête parlementaire sur ces événements.
Le président a aussi décoré des élus ou personnes responsables des opérations de vote dans plusieurs Etats différents, qui ont résisté à des pressions et à des menaces pour tenter de les forcer à changer le résultat du scrutin, remporté par Joe Biden.
Donald Trump poursuivi au civil par la veuve d'un policier décédé
Il a salué "l'élégance et la dignité" des familles de trois policiers récompensés à titre posthume -- l'un, violemment attaqué lors de l'assaut, est mort d'un AVC le lendemain, tandis que les deux autres ont mis fin à leurs jours par la suite.
L'ex-compagne du premier, Brian Sicknick, a déposé une plainte au civil jeudi contre deux hommes qui ont plaidé coupable pour cette attaque. Mais elle poursuit également Donald Trump, accusé d'avoir lancé "des appels explicites à la violence" qui ont mis les policiers "en danger de mort". Elle réclame 10 millions de dollars à chaque accusé.