Le bilan du séisme est monté à plus de 35 000 morts ce lunid et pourrait doubler selon le chef de l'agence humanitaire des Nations unies.
Dans la nuit glaciale de la ville turque de Kahramanmaras, une équipe de télévision aide les secouristes en cherchant des signes de vie dans les décombres à l’aide d’une caméra thermique.
Une semaine après le puissant séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie, les chances de retrouver des survivants s’amenuisent.
Le bilan, lui, ne cesse de s’alourdir. Il est monté à plus de 35 000 morts ce lundi et pourrait doubler selon le chef de l'agence humanitaire des Nations unies, Martin Griffiths.
De Diyarbakir à Hatay, il est désormais de plus en plus rare de trouver des survivants en Turquie.
"Après le tremblement de terre, durant les trois premiers jours, nous avons entendu des sons provenant des décombres, raconte une femme. Mais maintenant, nous n’entendons plus rien. Personne n'est en vie."
Situation critique en Syrie
En Syrie, l’aide internationale peine toujours à arriver dans les zones rebelles, ravagées par le séisme. Bar al-Hawa est le seul point de passage opérationnel à la frontière turco-syrienne est à ce jour.
Le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesusa, rencontré ce dimanche à Damas le président syrien Bachar al-Assad pour tenter de débloquer la situation.
"Nous n'avons reçu aucun nouvel équipement depuis 12 ou 13 ans, explique Alaa Moubarak, chef de la défense civile de Jablé. Pas même des lampes torches. Nous n'avons rien, si nous avions du matériel, nous aurions pu sauver des centaines de personnes, voire plus."
Bachar al-Assad a également remercié dimanche les Émirats arabes unis pour leur "énorme aide humanitaire", alors qu'il recevait à Damas le chef de la diplomatie émiratie, Abdallah ben Zayed Al-Nahyane.
Selon un responsable du ministère syrien des Transports, Suleiman Khalil, 62 avions chargés d'aide ont jusqu'à présent atterri dans le pays et d'autres sont attendus dans les heures et jours à venir, en provenance notamment d'Arabie saoudite.
Le puissant mouvement libanais Hezbollah, allié du gouvernement syrien, a de son côté envoyé dimanche un convoi dans l'ouest de la Syrie, avec des "vivres" et des "fournitures médicales".