Une femme meurt toutes les deux minutes pendant la grossesse ou l'accouchement

Femme enceinte à Yola, au Nigeria, en 2018.
Femme enceinte à Yola, au Nigeria, en 2018. Tous droits réservés Capture d'écran, Unicef
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Par Euronews avec AFP
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287 000 décès ont été recensés en 2020 dont 70% en Afrique subsaharienne. Les régions les plus pauvres du monde et les pays touchés par des conflits sont particulièrement frappés.

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Une femme meurt toutes les deux minutes dans le monde de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement, selon les Nations unies.

287 000 décès ont été recensés en 2020 dont 70% en Afrique subsaharienne. Les régions les plus pauvres du monde et les pays touchés par des conflits sont particulièrement frappés.

Dans neuf pays confrontés à de graves crises humanitaires (Yémen, Somalie, Soudan du Sud, Syrie, République démocratique du Congo, Centrafrique, Tchad, Soudan et Afghanistan), le taux de mortalité maternelle a été égal à plus du double de la moyenne mondiale.

Si le taux de mortalité maternelle avait été réduit entre 2000 et 2015, il a tendance depuis, à stagner et a même augmenté en Europe.

"Il est important de rappeler que dans l'absolu, il n'y a pas tant de décès que cela dans la région européenne, tempère Jenny Cresswell, épidémiologiste à l'OMS. Beaucoup de ces augmentations sont relatives. Dans l'absolu, ces augmentations sont plutôt faibles, car le taux mortalité est faible."

Les experts tentent également d’analyser les effets de la pandémie de Covid-19.

"Je dirais que nous pensons que le Covid-19 a eu un impact, mais cela n'explique pas la stagnation, estime Jenny Cresswell. Parce que cette stagnation est antérieure à 2020 de plusieurs années."

Selon l’OMS, les principales causes de ces décès comme les hémorragies graves, l’hypertension artérielle ou les infections liées à la grossesse sont évitables. L’organisation souligne notamment l’importance des contrôles prénatals. 

La grossesse demeure "une expérience extrêmement dangereuse pour des millions de personnes dans le monde qui n'ont pas accès à des soins de santé respectueux et de grande qualité", a déploré Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'OMS, dans un communiqué.

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