Plus de 600 personnes ont été arrêtées en lien avec la catastrophe du 6 février. Le non-respect des règles de construction est en cause dans le bilan.
Trois semaines après les tremblements de terre dévastateurs du 6 février, en Turquie, plus de 600 personnes font l'objet d'une enquête. Elles sont impliquées plus ou moins directement dans l'effondrement massif des bâtiments. Selon le ministre turc de la justice, des entrepreneurs et des propriétaires figurent parmi les 184 personnes déjà emprisonnées dans l'attente de leur procès.
Environ deux millions de personnes ont été contraintes de quitter leurs maisons dans le pays. Même si les habitations n'ont pas toutes été détruites, certaines ont été fragilisées et sont devenues impossibles à occuper.
Des équipes travaillent par ailleurs sans relâche pour démolir les bâtiments représentant un danger et déblayer les décombres. "Tous les objets importants et précieux des gens sont restés à l'intérieur de leurs maisons. Tout le monde doit avoir un objet de valeur qui est resté derrière. Les autorités ne nous ont même pas permis de sortir une seule aiguille" regrette Shukran Iyisoylu, habitant de Diyarbakir touché par le séisme.
Le gouvernement affirme que plus d'un million de bâtiments ont déjà été inspectés. 173 000 propriétés se sont soit effondrées soit ont été tellement endommagées qu'elles doivent être démolies.
Le bilan du séisme en Turquie et en Syrie est désormais de 50 000 morts.