Espagne : les trois employés d'une mine de potasse retrouvés morts

Les locaux de la mine de Potasse dans laquelle ont été retrouvés les corps des trois employés
Les locaux de la mine de Potasse dans laquelle ont été retrouvés les corps des trois employés Tous droits réservés Joan Mateu Parra/Copyright 2023 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Joan Mateu Parra/Copyright 2023 The AP. All rights reserved.
Par euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Les corps des trois salariés ont été retrouvés après l'effondrement d'une galerie à 900 mètres de profondeur.

PUBLICITÉ

Une enquête a été ouverte après le décès de trois jeunes employés retrouvés mort après l'effondrement d'une galerie.

Les trois jeunes employés d'une mine, pris au piège à 900 mètres de profondeur, après l'effondrement jeudi d'une galerie à Suria, en Catalogne (nord-est de l'Espagne), sont mortes dans l'accident, a annoncé ce jeudi le président régional catalan.

"Nous pouvons malheureusement confirmer la mort de trois personnes qui effectuaient des tâches dans la mine", a déclaré Pere Aragonès à la presse, sur les lieux.

Il a précisé qu'il s'agissait de "trois jeunes d'environ trente ans" dont les corps ont pu être "récupérés et identifiés".

L'une des victimes était stagiaire depuis quelques jours, une autre travaillait dans l'entreprise depuis près de six mois et la troisième depuis un peu plus de trois ans, a précisé à la presse Patricio Chacana, conseiller général de l'entreprise ICL Iberia qui exploite cette mine de potasse.

Avant que l'annonce de leur mort ne soit officialisée, les autorités régionales avaient dit "craindre le pire" pour ces trois "salariés" de la mine, selon les termes employés par Joan Ignasi Elena, responsable du portefeuille de l'Intérieur au sein du gouvernement régional.

Inspection récente

Un salarié de la mine, Carlos Arnaldo, a expliqué à la presse que les trois victimes étaient en train d'accomplir "une tâche qu'ils doivent faire chaque jour". Il a souligné, avant que leur mort ne soit confirmée, qu'il était "difficile" d'imaginer qu'ils aient pu survivre.

"Parfois, la mine ne prévient pas. Le toit s'effondre et il n'y a rien à faire", a-t-il dit.

Responsable des entreprises au sein du gouvernement régional catalan, Roger Torrent a assuré, pour sa part, que le dernier contrôle de la mine par les autorités avait eu lieu "il y a trois semaines" et qu'"aucune irrégularité" n'avait été détectée.La justice a ouvert une enquête, a indiqué Pere Aragonès.

Cette mine de potasse appartient à ICL Iberia, filiale en Espagne du groupe israélien ICL qui y fait travailler quelque 1 100 employés.

Deux mineurs sont morts dans un accident dans cette même mine de Suria en décembre 2013 à la suite de l'effondrement d'une galerie, selon les médias locaux.

Le plus grave accident minier survenu ces dernières années en Espagne a eu lieu en octobre 2013. Six personnes étaient mortes et cinq avaient été blessées en raison d'un coup de grisou dans la mine de charbon de Santa Lucía, dans la province de León (nord-ouest). Le procès des dirigeants de l'entreprise s'est ouvert récemment.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le parlement espagnol va examiner un projet de loi pour régulariser des sans-papiers

69 ressortissants boliviens interdits de débarquer d'un navire de croisière

Le Parlement espagnol approuve un projet de loi d'amnistie pour les indépendantistes catalans