Après la mort de Nahel, la situation reste très tendue dans de nombreuses villes françaises. Comme le rapporte notre correspondante Anelise Borges, le gouvernement s'efforce de trouver une réponse efficace.
La situation reste très tendue dans de nombreuses villes françaises après la mort tragique du jeune Nahel tué par la police à Nanterre.
Notre correspondante sur place, Anelise Borges, rapporte que malgré une forte présence policière dans tout le pays jeudi soir, de nouveaux actes de pillage ont été constatés vendredi matin, notamment dans un des nombreux magasins de la capitale française.
La situation de crise a poussé le gouvernement à déployer pas moins de 40 000 policiers à travers le pays, entraînant l'arrestation de quelque 600 personnes.
Cependant, ces mesures n'ont pas réussi à contenir l'escalade de la violence, obligeant le président français Emmanuel Macron à écourter sa participation au sommet européen de Bruxelles afin de rentrer plus tôt que prévu. Une réunion de crise est prévue cet après-midi et les autorités appellent instamment au calme.
Les appels du gouvernement n'ont pas été entendus par une grande partie de la population des banlieues, qui estime que l'assassinat de Nahel ne fait que raviver de vieux griefs au sein de la population qui se dit victime de discrimination depuis des générations.
Ces personnes se sentent lésées par les brutalités policières et le harcèlement, et elles estiment que leur colère ne pourra être exprimée que dans la rue.
Déterminés à faire entendre leur voix, ces manifestants espèrent que leurs protestations pourront générer des changements significatifs pour les générations futures.