La déforestation zéro en Amazonie, un rêve inaccessible ? Le sommet de deux jours au Brésil a pour objectif de sauver le poumon vert de la planète, mais il y a des freins.
Un sommet sur l'Amazonie, au Brésil, à partir d'aujourd'hui. Deux jours pour sauver l'Amazonie, et sauver ce poumon vert c'est sauver la planète, selon les organisateurs. Pour le président Lula da Silva c'est une « étape historique » vers la déforestation zéro.
L'objectif est de préparer d'abord un document conjoint par les pays qui ont des forêts, à présenter à la COP-28, en novembre prochain aux Emirats Arabes Unis.
Mais la question de l'exploration pétrolière n'est pas au programme, regrette Taina Silva, militante portugaise de 24 ans :
"Le pétrole en Amazonie signifie l'extermination de communautés, de la vie, des cultures et de con naissances entières, et nous comprenons que cela sera possible de l'arrêter seulement si nous défendons nos communautés. C'est pourquoi nous sommes contre le pétrole. Nous sommes contre son exploitation dans les communautés."
La Bolivie, le Brésil, la Colombie, l'Équateur, la Guyane, le Pérou, le Suriname et le Venezuela tentent de faire de l'Amazonie un terrain d'entente pour les discussions sur le changement climatique.
Leurs dirigeants vont mettre à jour le traité de coopération amazonienne, signé à Brasilia en 1978, qui prévoit une action commune pour équilibrer protection des forêts et développement économique. Selon le gouvernement brésilien, cette révision mettra l'accent sur « le respect des droits de l'homme, l'approche interculturelle et la souveraineté ».