République tchèque : une exposition sur l'agriculture ukrainienne à Ostrava

Le pain Palianytsia ukrainien, fait de farine de blé et de houblon bouilli.
Le pain Palianytsia ukrainien, fait de farine de blé et de houblon bouilli. Tous droits réservés euronews
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Par Jiří Skácel avec AFP
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Le Musée agricole d'Ostrava présente une exposition sur le pain ukrainien. Son objectif : sensibiliser le public à l'impact de la guerre sur l'agriculture.

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Voici un Palianytsia - un pain ukrainien, fait de farine de blé et de houblon bouilli. Ce pain et 600 autres viennoiseries sont cuits tous les jours ici au Musée de l'Agriculture à Ostrava, en République tchèque. La farine vient des champs déminées du Sud de l'Ukraine.

"L'Ukraine est si importante en termes de production agricole que l'interruption des chaînes d'approvisionnement nous touche tous" explique l'intérêt de l'exposition le directeur du musée, Ivan Berger.

L'exposition présente également des moissonneuses batteuses et d'autres engins agricoles détruits par les frappes russes. L'initative, appellée "la Faim de Poutine", montre l'impact concret de la guerre sur l'agriculture ukrainienne. Elle est soutenue par le Ministère tchèque de l'Intérieur.

"Faire du pain à partir du blé d'un champ miné est un symbole, mais nous aimerions que le public transforme ces symboles en sentiments et il est donc nécessaire non seulement de faire du pain mais aussi de contribuer au déminage" ajoute le porte-parole du ministère Štěpán Daněk.

Et cette contribution peut être faite en achetant du pain ukrainien au musée, ou en soutenant le programme de déminage à distance Božena directement sur le site de l'ONG "Un cadeau pour Poutine". Son coordinateur, Martin Ondráček, présente ce programme : "B__ožena peut créer un passage de 4 kilomètres et 8 mètres de large à travers un champ de mines en une heure."

Le système de déminage Božena, qui protège déjà la vie de centaines de personnes innocentes, coûte environ 625 000 euros. La majeure partie de cette somme a déjà été collectée. Cependant, l'ONG estime qu'au moins un millier de programmes de ce genre seraient nécessaires en Ukraine à l'heure actuelle.

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