Le président ukrainien pour la première fois à la tribune de l'ONU depuis l'invasion russe

Le président ukrainien doit tenir un discours ce mardi, avant de participer à un Conseil de sécurité sous haute tension mercredi.
Le président ukrainien doit tenir un discours ce mardi, avant de participer à un Conseil de sécurité sous haute tension mercredi. Tous droits réservés Eduardo Munoz/AP Photo
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Par Euronews avec AFP
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Le président ukrainien doit tenir un discours ce mardi, avant de participer à un Conseil de sécurité sous haute tension mercredi.

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C'est un rendez-vous désormais incontournable. Comme chaque année, les États membres des Nations unies se réunissent à New York pour évoquer les grands dossiers qui agitent le monde.

Cette année, Joe Biden sera le seul dirigeant d’un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU à s’exprimer à la tribune. Emmanuel Macron s’est fait excuser à cause de la visite du roi Charles III. Le Premier ministre britannique Rishi Sunak sera également absent à cause d’un conflit d’emploi du temps que Downing Street n’a pas clarifié.

Pour la première fois depuis l'invasion russe en février 2022, le président ukrainien assistera en personne à l'Assemblée générale. L’année dernière, un discours enregistré avait été diffusé. Volodymyr Zelensky s'exprimera également devant le Conseil de sécurité de l'ONU, où siège le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Lundi, Zelensky a rendu visite à des soldats ukrainiens blessés soignés à l’hôpital de l’université de State Island, à New York avec son épouse. Il doit s’adresser à l’ONU lors de la session matinale de l’Assemblée générale, mardi, avant des rencontres bilatérales. Dans la foulée, il se rendra jeudi à Washington pour une visite à la Maison Blanche pour parler aide militaire et financière.

En marge de l'évènement, Washington et Téhéran ont procédé à un échange de prisonniers âprement négocié. Cinq Américains ont pu quitter l’Iran à bord d’un avion qatari, après plusieurs années de détention pour espionnage. Au même moment, les États-Unis confirmaient l’abandon de charges pour cinq Iraniens, dont Reza Sarhangpour Kafrani, arrêté pour avoir fourni du matériel de laboratoire au programme nucléaire de l’Iran.

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