Le Parti au pouvoir en Grèce sortira-t-il victorieux du second tour des élections régionales et locales ? Il semble sur la bonne voie, malgré un taux d’abstention énorme au premier tour.
Encore une petite semaine à attendre en Grèce... Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis atteindra-t-il son objectif ambitieux de remporter les 13 régions et les trois plus grandes villes grecques Athènes, Thessalonique et Le Pirée ? Réponse dimanche prochain après le second et dernier tour des élections régionales et municipales.
Le parti au pouvoir, Nouvelle-Démocratie, a dominé le premier tour malgré un second mandat marqué par les critiques sur la gestion des méga-feu et des inondations.
"Je pense qu'il n'y a pas de message spécifique à retirer de cette élection. Nous avons seulement quelques conclusions qui confirment des choses que nous avions déjà remarquées lors des élections générales. Tout d'abord, la domination du parti au pouvoir sur la scène politique. Deuxièmement, Stefanos Kasselakis, le nouveau leader du parti d'opposition Syriza a attiré l'attention des médias et de certains électeurs mais, cela n'a pas concerné l'ensemble de l'électorat" explique l'analyste politique Apostolos Pistolas.
Stefanos Kasselakis, le nouveau chef de l'opposition en Grèce, a pris ses fonctions il y a seulement quinze jours. Les candidats de Syriza à ces élections n'étaient donc pas de son fait.
Trois mois après les élections générales, le vote populaire a confirmé le scénario politique établi. Outre la victoire du parti au pouvoir, l'abstention est la grande gagnante de ces élections. Dans la municipalité d'Athènes, la plus grande de Grèce, le taux d'abstention a frôlé les 70%.
Dans les régions et les municipalités où les gouverneurs et les maires n'ont pas été élus au premier tour, les citoyens doivent donc à nouveau voter dimanche prochain. En Grèce, il faut un score de plus de 43% pour être élu.