Les Premiers ministres des quatre pays ont discuté de leurs divergences sur l’aide à apporter à l’Ukraine.
Réunis à Prague, les Premiers ministres du groupe de Visegrad ont discuté de leurs divergences sur l’aide à apporter à l’Ukraine.
Si la Pologne et la République tchèque souhaitent accroître l’approvisionnement en munitions à Kyiv, la Slovaquie et la Hongrie ne veulent pas entendre parler de livraison d’armes.
Proche de Moscou bien que membre de l’UE et de l’OTAN, Viktor Orban affirme ne pas vouloir que la Russie devienne son nouveau voisin.
"Le principe fondamental le plus important de la sécurité nationale hongroise est qu'il doit y avoir une entité située entre la Russie et la Hongrie, a-t-il déclaré. Nous aidons également l'Ukraine en raison des intérêts nationaux hongrois. La divergence d'opinions entre nous est comment aider au mieux l'Ukraine. La position hongroise est claire : nous n'envoyons pas d'armes en Ukraine."
Des dizaines de manifestants se sont rassemblés avec des drapeaux ukrainiens et européens pour critiquer la position jugée pro-russe de Viktor Orban et du Premier ministre slovaque Robert Fico.