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Le New York Times appelle Joe Biden à se retirer de la course à la présidentielle

Un éditorial du new York Times appelle Joe Biden à se retirer de la course à la présidentielle.
Un éditorial du new York Times appelle Joe Biden à se retirer de la course à la présidentielle. Tous droits réservés Evan Vucci/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Evan Vucci/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Par euronews avec agences
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Après la prestation catastrophique de Joe Biden lors du débat qui l'opposé jeudi soir à Donald Trump, le New York Times estime désormais que le président américain doit se retirer de la course à la Maison Blanche.

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Dans un éditorial publié vendredi soir, le célèbre quotidien décrit Joe Biden, 81 ans, comme étant "l'ombre d'un dirigeant", sous-entendant que le président américain n'était pas apte à solliciter un nouveau mandat, le journal souhaitant un candidat un candidat en meilleure condition physique et mentale.

"Il a été un président admirable, rappelle le journal. *"Sous son commandement, la nation a prospéré et a commencé à relever une série de défis à long terme, et les plaies ouvertes par Donald Trump ont commencé à se refermer. Mais le plus grand service public que pourrait rendre aujourd'hui M. Biden serait d'annoncer qu'il ne se représentera pas à l'élection"***.**

Cet appel fait suite à l'émoi suscité par la prestation télévisée du président devant des millions d'Américains.

Méconnaissable et manifestement désorienté, Joe Biden était parfois incompréhensible, ne parvenant pas à terminer ses phrases, tout en regardant dans le vide durant son duel avec son prédécesseur.

A l'issue du débat, des membres du Parti démocrate ont aussitôt questionné la capacité de Joe Biden à assumer un nouveau mandat, ce qui a déclenché une tempête au sein du parti mais Joe Biden a assuré vendredi qu'il pouvait "faire le boulot", recevant dans la foulée le soutien de deux de ses prédécesseurs Barack Obama et Bill Clinton.

"Il va y avoir des discussions pour savoir s’il doit continuer", a indiqué sur CNN David Axelrod, ancien conseiller du président Barack Obama. "Je souhaite que Biden réfléchisse à sa performance lors de ce débat, puis annonce sa décision de se retirer de la course", a renchéri l’éditorialiste du New York Times Nicholas Kristof.

La vice-présidente Kamala Harris a tenté d’éteindre l’incendie, en soulignant que "la fin (du débat) a été forte" malgré un "départ lent" et appelant à se concentrer sur "le fond" et non la forme. Joe Biden lui-même a reconnu vendredi qu’il ne «débat(tait) pas aussi bien qu’autrefois". Mais "je vous donne ma parole de Biden. Je ne me représenterais pas si je ne croyais pas, de tout mon cœur et de toute mon âme, que je peux faire ce boulot."

Remplacement impossible ?

Problème : à quatre mois du scrutin, les règles du parti démocrate ne laissent pas beaucoup de marge de manœuvre. Joe Biden a écrasé les primaires, qui ont débuté en janvier dernier, avec 3900 délégués acquis sur 4000. Il possède donc une légitimité totale. Certes, le président sortant n’est pas encore investi; Il le sera officiellement lors de la convention démocrate qui se déroulera du 19 au 22 août prochain à Chicago.

En réalité, Joe Biden ne pourrait être remplacé que s’il renonce de lui-même, ce qui ne semble pas, pour l’heure, être d’actualité. La charte du Comité national démocrate prévoit bien des dispositions en cas d’incapacité, mais "je ne vois pas qui peut mettre en place cette procédure", explique la spécialiste de la politique américaine Nicole Bacharan. «Personne n’osera aller de manière hostile contre le président», ajoute-t-elle.

Si Joe Biden devait se désister, les cartes seraient alors entièrement rebattues lors de la convention de Chicago. Chaque délégué redeviendrait alors libre de soutenir le candidat de son choix. Ce scénario s'était déjà produit en 1976, lors de la convention républicaine qui avait opposé Gerald Ford et Ronald Reagan.

Mais qui pourrait remplacer Joe Biden au pied levé ? Seule certitude, la vice-présidente Kamala Harris ne part pas favorite dans le clan démocrate.

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