EventsÉvènementsPodcasts
Loader
Suivez-nous
PUBLICITÉ

Gaza : au moins 15 morts dans une frappe israélienne sur une école gérée par l'UNRWA

Des personnes marchent dans les décombres d'une école gérée par l'UNRWA touchée par une frappe israélienne, 14 juillet 2024.
Des personnes marchent dans les décombres d'une école gérée par l'UNRWA touchée par une frappe israélienne, 14 juillet 2024. Tous droits réservés Screenshot from AP video 4506075
Tous droits réservés Screenshot from AP video 4506075
Par Jean-Philippe LiabotEuronews avec AP
Publié le Mis à jour
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié
Cet article a été initialement publié en anglais

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré aux troupes que le Hamas était en train de s'affaiblir, mais que la poursuite du groupe et de ses leaders pourrait "continuer pendant des années".

PUBLICITÉ

Au moins 15 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées lors d'une frappe israélienne qui a touché l'école Abu Ariban dans le camp de réfugiés de Nousseirat dans le centre de la bande de Gaza.

L'école, gérée par l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), servait d'abri aux personnes déplacées.

Dommages causés par une frappe sur une école gérée par l'UNRWA à Gaza, 14 juillet 2024
Dommages causés par une frappe sur une école gérée par l'UNRWA à Gaza, 14 juillet 2024Screenshot from AP video 4506075

"Ceux qui vont à l'école pour se protéger sont visés. Nous ne voulons rien. Nous voulons seulement être en sécurité. Mais maintenant ni l'école, ni la maison, aucun endroit n'est sûr. Ils visent tout", a déclaré Um Fadi Al-Zeer, l'une des femmes déplacées vivant dans l'école.

L'armée israélienne a déclaré dans un communiqué avoir frappé "des terroristes qui auraient opéré dans la région et se seraient installés dans l'école de l'UNRWA".

Cet attaque survient juste un jour après qu'au moins 90 personnes ont été tuées et 300 autres blessées lors d'une frappe aérienne israélienne massive à Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza.

Mohammed Deif visé

L'armée israélienne a annoncé que Rafa Salama, un commandant du Hamas, avait été tué lors de cette frappe aérienne. Elle visait principalement son supérieur, Mohammed Deif surnommé "le fantôme" et qu'Israël cherche à éliminer depuis plus de 30 ans.

Impossible pour l'heure de savoir si ce dernier encore vivant. Le Hamas affirme qu'il a survécu à l'attaque. Et indique que les négociations pour un cessez-le-feu se poursuivent.

Cette frappe a été l'une des plus meurtrières de la guerre de neuf mois déclenchée par l'incursion du Hamas dans le sud d'Israël, le 7 octobre, qui a fait environ 1 200 morts côté israélien, pour la plupart des civils, et plus de 200 personnes ont été prises en otage.

Pendant ce temps, dans le nord d'Israël, le ministre de la Défense Yoav Gallant a rencontré les troupes de la base aérienne de Nevatim.

Il a salué les efforts déployés par les militaires pour vaincre le Hamas, mais a averti que la poursuite du groupe "se poursuivrait pendant des années".

"Le Hamas s'affaiblit chaque jour, il paie le prix et sa capacité à se renforcer est très faible. Nous nous sommes rapprochés de Rafah, nous frappons ses postes de commandement, ses entrepôts d'armes, ses salles de communication, partout où des armes sont produites. Le résultat est qu'il n'a pas la capacité de s'armer, de s'organiser et de soigner les blessés", a-t-il déclaré.

Une situation humanitaire toujours plus grave

Dans le nord de Gaza, des organisations caritatives ont mis en place des soupes populaires pour tenter de nourrir la population, alors que l'aide continue d'arriver au compte-gouttes dans l'enclave et que les réserves s'amenuisent.

Plus de 80% des 2,3 millions d'habitants du territoire ont été déplacés par les combats, et de nombreuses personnes ont été contraintes de déménager encore et encore.

Beaucoup vivent désormais dans des camps de tentes improvisés, avec un accès limité à la nourriture et à l'eau potable.

Les experts internationaux affirment que des centaines de milliers de personnes dans la bande de Gaza sont au bord de la famine.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Plus de 90 morts à Gaza : Israël dit avoir visé Mohammed Deif, cerveau des attentats du 7 octobre

Dans la ville de Gaza, des dizaines de corps retrouvés après des attaques israéliennes

L'armée israélienne poursuit ses combats dans le centre de Gaza