Selon le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, "les libertés d'échange, de commerce et de navigation sont fondamentales pour le commerce mondial et la croissance".
PUBLICITÉMettre en place des règles du jeu communes pour les entreprises internationales, tel est, selon le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani, l'objectif du G7 Commerce qui s'est ouvert mardi à Villa San Giovanni, une ville portuaire située en Calabre, à la pointe de la botte italienne.
Ce sommet réunit pendant deux jours les ministres du Commerce des pays membres du G7, auxquels s'ajoutent cette année six pays partenaires : l'Inde, la Turquie, le Brésil, la Corée du Sud, le Vietnam et la Nouvelle-Zélande.
"Nous voulons garantir aux entreprises des conditions de concurrence équitables sur les marchés mondiaux", a déclaré Antonio Tajani dans son discours d'ouverture du sommet. "Nous devons permettre à nos entreprises de rivaliser sur un pied d'égalité sur tous les marchés".
Le ministre a également mis l'accent sur la question centrale de la durabilité.
"Avec le secrétaire général de l'OCDE, nous discuterons du rôle clé que le commerce peut jouer dans la lutte contre le changement climatique en faveur d'une croissance équilibrée et durable", ajoute-t-il.
Dans la déclaration finale du sommet du G7 qui s'est tenu en juin dans les Pouilles, les dirigeants du groupe ont exprimé leurs "préoccupations concernant le ciblage industriel persistant de la Chine", qui entraîne selon eux "une distorsion du marché et une situation de surcapacité préjudiciable" dans de nombreux secteurs.
En marge du G7 Commerce Antonio Tajani a toutefois déclaré que la Chine était "un concurrent avec lequel l'Italie souhaitait entretenir des relations constructives".